Mulet-porc

Chelon ramada | (Risso, 1827)

N° 1985

Atlantique Nord-Est, Méditerranée, mer Noire

Clé d'identification

Corps allongé fusiforme, comprimé latéralement, tricolore (argent, blanc et gris)
6 à 9 bandes horizontales gris plus ou moins foncé sur les flancs
Tache noire à la base de nageoires pectorales courtes et arrondies
Corps couvert de grandes écailles jusqu'à l’avant des yeux
Lèvre supérieure fine, moins haute que le diamètre de la pupille
Taille commune 35 cm, maximum 70 cm

Noms

Autres noms communs français

De manière générale, ce mulet tout comme les autres est souvent appelés mule, muge, mugil, meuille ou encore meil.

Plus spécifiquement, le mulet-porc peut être retrouvé sous divers noms communs en français : muge capiton, mulet capiton, mulet calusse, mulet à lèvres fines, gaouta-roussa, meilh minvoan (breton), daplata (basque), muzzaru neru (corse) entre autres noms locaux ou régionaux.

Noms communs internationaux

Grey mullet, thinlipped mullet, thinlip mullet, thin-lippe grey mullet ou mowel (GB), Acuccotto ou cefalo calamita (I), Capiton, sama, mujol, lizarra, lisa, lisa aguda ou morragute (E), Dunnlippige Meerasche (D), Alvor, tainha ou bicudo (P), Dunlipharder (NL)

Synonymes du nom scientifique actuel

Mugil ramada Risso, 1827
Liza ramada (Risso, 1827)
Mugil capito Cuvier, 1829
Liza capito (Cuvier, 1829)
Mugil britannicus Hancock, 1830
Mugil dubahra Valenciennes, 1836
Mugil caustelus Nardo, 1847
Mugil petherici Günther, 1861
Liza alosoides Fowler, 1903
Myxus maroccensis Mohr, 1927

Distribution géographique

Atlantique Nord-Est, Méditerranée, mer Noire

Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ● Eau douce d'Europe

Chelon ramada est une espèce de mulet assez répandue en Europe. Vivant près des côtes, on le retrouve dans l’hémisphère nord sur l’ensemble des côtes de l’océan Atlantique Nord-Est tempéré et tropical. Il est ainsi répertorié depuis les îles Féroé et le sud de la Norvège en mer Baltique au nord, jusqu’aux côtes du Sénégal et du Cap-Vert au sud.

L’espèce est également présente en mer Méditerranée, en mer Adriatique, en mer Noire et en mer d’Azov. Le mulet-porc évolue régulièrement dans les cours inférieurs des grands fleuves, dans certains lacs et lagunes côtières, rendant sa rencontre également possible également en eau saumâtre* et en eau douce.

Divers rapports et observations mentionnent sa présence dans les eaux tropicales au sud du Cap-Vert ; ces signalements sont toutefois potentiellement basés sur des erreurs d'identification.

Biotope

Le mulet-porc est une espèce pélagique* (voire démersale* selon certaines références) et catadrome* : au stade adulte, il vit généralement dans les parties aval des fleuves, dans les étangs, les estuaires ou les rivières, à des températures comprises entre 8 et 24 °C, mais il naît et se reproduit en mer durant l'hiver. Il lui arrive de fréquenter les eaux marines côtières jusqu’à 120 m de profondeur (le plus souvent entre 0 et 10 m).

De manière générale, le mulet-porc remonte en eau douce ou saumâtre* à la fin de l’hiver et retourne se reproduire en mer près des côtes entre septembre et février. Il est intéressant de noter que tout comme le mulet lippu, sa biologie diffère de celle des autres mulets. En effet, ces deux espèces regagnent les eaux douces à la fin de l’hiver ou au début du printemps et les quittent durant l'automne. A l'inverse, les autres mulets auront tendance à rejoindre les eaux douces à la fin de l’automne pour repartir se reproduire en mer au début de l’été.

Description

Le mulet-porc possède un corps allongé, fusiforme et comprimé latéralement. D’aspect robuste, il est recouvert d’écailles cycloïdes* (lisses) de grande taille jusqu'à l’avant des yeux (l’écaillure de la tête dépasse les narines postérieures). La taille comprise entre 25 et 70 cm avoisine communément 35 cm.

C’est une espèce tricolore, avec les flanc et le dos gris bleuté à argenté et le ventre blanc. Sur les flancs, on peut observer 6 à 9 lignes horizontales de couleur gris plus ou moins foncé. La ligne latérale* est rarement visible.

Comme tous les autres mulets, le mulet-porc possède une tête large et aplatie avec des paupières adipeuses*, qui sont chez lui peu développées et ne recouvrent pas la pupille. Le museau est court et la bouche petite et protractile*. La lèvre supérieure est fine, moins haute que le diamètre de la pupille. La bouche possède des dents droites et fines, habituellement sur plusieurs rangées. La commissure finit sous le niveau postérieur de la narine.

Comme chez les autres muges, on retrouve 2 nageoires dorsales bien distinctes, qui sont composées chez le mulet-porc de 4 rayons épineux pour la première, et 1 rayon épineux et plusieurs rayons mous (8 ou 9) pour la seconde. La nageoire caudale est homocerque* avec une forme en croissant/fourchue. La nageoire anale possède quant à elle 3 rayons épineux et 8 à 9 rayons mous. Les nageoires pelviennes, situées entre les aplombs des pectorales et de la première dorsale sont composées d'1 rayon épineux et 5 rayons mous. Enfin, les nageoires pectorales composées de 17 rayons mous sont placées haut sur les flancs ; elles sont courtes et arrondies et dans la majorité des cas, une tache noire est visible à leur base.

Dans certains cas, une tache jaunâtre peut être visible sur l’opercule (ce n'est pas un critère distinctif quelle que soit l'espèce).

Espèces ressemblantes

L’identification des mulets peut souvent s’avérer compliquée. De nombreux critères utilisés pour distinguer certaines espèces peuvent ne pas être visibles ou varier dans de rares cas. Par exemple, la tache noire à la base des nageoires pectorales du mulet-porc peut ne pas être visible. De même, il se peut qu'il présente également dans certains cas une tache jaunâtre sur l’opercule*, critère que l'on attribue le plus souvent au mulet doré.

Sur les côtes françaises européennes, on retrouve principalement cinq autres espèces de mulets pouvant être confondues avec le mulet-porc :

  • Le mulet lippu (Chelon labrosus) possède une lèvre supérieure charnue plus épaisse que celle de C. ramada, avec 2 à 4 rangées de papilles* labiales. Une tache operculaire diffuse de couleur jaune or et une tache sombre à l'aisselle des pectorales sont parfois visibles. Les nageoires sont généralement de couleur gris sombre.
  • Le mulet doré (Chelon auratus), dont la lèvre supérieure est fine, possède une tache dorée operculaire* très nette. Il n'a pas de tache noire à la base des longues pectorales pointues.
  • Le mulet à grosse tête (Mugil cephalus), d’aspect robuste, présente une tête large et aplatie avec une lèvre supérieure fine et lisse.
  • Le mulet labéon (Oedalechilus labeo), principalement méditerranéen méridional, est un petit mulet (10 cm en moyenne) reconnaissable à sa lèvre supérieure très épaisse, lisse et surélevée (profil de "bouledogue"). Son ventre est un peu renflé, d'où son aspect "trapu".
  • Le muge sauteur (Chelon saliens), dont la lèvre supérieure est très fine, présente un corps plus élancé que celui des autres muges et a souvent des taches dorées au niveau de l'opercule. On n'observe pas de tache noire à la base des longues pectorales pointues.

Selon l’Académie des sciences de Californie et la National Geographic Society, les deux mulets les plus souvent confondus avecle mulet-porc sont le mulet lippu et le mulet doré.

D’autres espèces susceptibles de lui ressembler peuvent être rencontrées à des localisations plus précises, comme le mulet errant (Liza carinata) ou le mulet à lèvres rouges (Planiliza haematocheila) en Méditerranée orientale.

Pour distinguer le mulet-porc des autres de façon quasi-certaine, les deux critères essentiels à vérifier, invariables et empêchant toute erreur d’identification, sont la forme des nageoires pectorales (courtes et arrondies) et la présence d’écailles sur l’avant des yeux. Mais encore faut-il avoir le temps de les observer correctement in situ !

Alimentation

Les mulets-porcs sont des poissons à alimentation diurne ; ils sont planctotrophes* au stade juvénile et omnivores au stade adulte et parfois qualifiés de benthophages à tendance limnivore*, c'est-à-dire se nourrissant de matière organique sur le fond.

Les juvéniles se nourrissent donc de zooplancton* (larves* de crustacés ou de moustiques, microcrustacés, copépodes) et de débris de plantes jusqu’à atteindre une taille de 3 cm. Une fois cette taille dépassée, ils se nourrissent de petits animaux (détritus organiques, petits invertébrés) et de plantes benthiques (microalgues), rapprochant leur régime alimentaire de celui des adultes.

Les adultes quant à eux, bien que vivant généralement près de la surface, vont en grande partie se nourrir sur le fond. De cette manière, ils sont souvent caractérisés de benthophages (qui se nourrit de matières organiques présentes sur le fond) ou de limnivores (qui se nourrit de matières organiques présentes dans la vase). Pour cela, ils fouillent les sols benthiques* vaseux à l’aide de leur bouche protractile*. On observe souvent des groupes d’individus prendre des bouchées de sédiments sur le fond, semblant brouter le sable. Lorsqu'ils évoluent en pleine eau, leur régime se compose également de matière organique en suspension.

Ainsi, leur régime alimentaire s’en trouve très varié : il peut être composé d’algues épiphytes* ou filamenteuses, de diatomées, de détritus, de petits organismes benthiques ou planctoniques, d’œufs et de larves pélagiques, de petits poissons, de mollusques, de crustacés, d’invertébrés, de petit vers, etc. Ils sont également capables d’aspirer les biofilms* d'algues qui se développent à la surface de l‘eau ou des rochers.

Leur tractus* gastro-intestinal et une portion stomacale spéciale (poche musculaire) ressemblant à un gésier d’oiseaux leur permettent de filtrer et de digérer cette nourriture, notamment les détritus organiques collectés parmi les sédiments.

Reproduction - Multiplication

Chelon ramada est une espèce catadrome* (ou thalassotoque*). Au moment de la reproduction, les adultes se dirigent en mer pour frayer en groupe près des côtes, habituellement de septembre à février.

C’est une espèce gonochorique* (les sexes sont séparés), sans dimorphisme* sexuel visible. Les individus atteignent leur maturité sexuelle entre 3 et 5 ans une fois la taille de 30 cm généralement atteinte. Le mulet-porc a une reproduction itéropare* et ovulipare* : capables de se reproduire plusieurs fois au cours de leur vie, les femelles pondent entre 100 000 et 7 000 000 d’ovules* pélagiques* (flottants, pondus et fécondés en pleine eau), non adhésifs et de petite taille. Les œufs éclosent généralement une semaine après la ponte. Par la suite, les larves* colonisent la zone littorale, les estuaires et les eaux saumâtres* pour finir leur croissance. Ce n’est qu’une fois adultes que les poissons remonteront plus loin en eau douce.

Vie associée

Dans les bancs de mulets, il n'est pas rare de voir quelques loups de taille équivalente, toutefois assez faciles à distinguer malgré une silhouette proche.

Le mulet-porc est l’hôte de différents vers plats (Haplosplanchnus pachysoma et Saccocoelium obesum) et à tête épineuse (Neoechinorhynchus agilis). Il est également endoparasité* par d’autres vers nématodes comme Contracaecum multipapillatum.

Il présente également des infestations parasitaires (protozoaires, vers, etc), et peut notamment être atteint d’infections hétérophytes. Ces infections peuvent induire lors de la consommation par l’homme une hétérophyiose, infection due à l’injection de la douve intestinale (Heterophyes heterophyes). Cette dernière se produit lors de la consommation de poissons d’eau douce ou d’eau saumâtre* crus ou insuffisamment cuits.

Divers biologie

Le mulet-porc est une espèce assez commune. C’est une espèce territoriale, vive, grégaire et diurne.

Sa croissance est plus importante au début de sa vie, notamment durant la première année où elle est maximale ; le poisson atteint une taille de quasiment 10 cm à l’âge d'1 an. Le taux de croissance restera croissant jusqu’à un fort ralentissement entre 2 et 3 ans.

En tant qu’espèce catadrome*, le mulet-porc, comme d’autres mulets, se doit de migrer entre les eaux douces et marines pour réaliser son cycle de vie. Son aptitude physique à migrer lui provient de sa deuxième nageoire dorsale reculée et à son corps musclé. Cette morphologie lui permet d’atteindre une certaine vitesse d’accélération pour transiter sur des secteurs plus contraignants, notamment pour faire face aux zones côtières soumises à des courants de marée parfois difficilement franchissables.

Tout comme le mulet à grosse tête, il fournit un important service écologique de nettoyage en débarrassant les détritus organiques des fonds sableux ou des herbiers et en participant à leur décomposition. Il joue également un rôle dans le lien entre les écosystèmes côtiers et les estuaires en participant au flux de matière entre ces milieux.

Si le poids moyen de l’animal au stade adulte se situe communément autour des 2 kg, le plus gros spécimen référencé actuellement atteignait 4,5 kg. La longévité moyenne des individus de cette espèce avoisine 10/12 ans, le record de longévité connu à l’heure actuelle étant de 35 ans.

Informations complémentaires

Espèce euryhaline (qui supporte de larges variations de concentration de salinité), le mulet-porc possède l’aptitude d’évoluer dans différents milieux. Chez les mulets, c’est l’une des espèces à posséder la meilleure capacité d’adaptation à l’eau douce, notamment les juvéniles. En outre, il ne semble pas être gêné par les eaux polluées ou anoxiques*, faisant de lui l’une des espèces amphihalines (migrant entre l'eau douce et la mer) les plus résistantes aux pressions anthropiques* et au réchauffement climatique. Cependant, il semble être sensible aux crises dystrophiques des milieux saumâtres* ainsi qu'aux bouchons vaseux des estuaires.

Aucun élevage de mulet n'est pratiqué en France et en Belgique. Cependant, il est commun dans le sud-est asiatique et dans plusieurs pays méditerranéens où les ovaires fumés constituent des mets appréciés (poutargue, tarama). Les muges sont capturés durant les migrations entre les eaux salées et douces, au moyen de filets fixes ou coulants : sennes, trémails, etc. Dans le sud de l’Europe, la pêche annuelle de mulets est de 1 500 à 20 000 tonnes. Par exemple en 2018, la flotte européenne en a débarqué 11 681 tonnes. Le mulet-porc n’est pour autant pas l’espèce de mulet présentant l'importance économique la plus forte, comparée à d’autres espèces comme le mulet à grosse tête.

En France, la pêche au mulet est principalement pratiquée par des chalutiers pélagiques dans le golfe de Gascogne, les espèces les plus exploitées étant le mulet lippu et le mulet doré. Les muges font également l’objet de pêches artisanales et récréatives dans les étangs, estuaires et ports.

Statuts de conservation et réglementations diverses

Depuis 2008, à l'international comme en France, cette espèce est classée dans la liste rouge de l'UICN* sous le statut LC (Least Concern), soit "préoccupation mineure".

En termes de gestion des populations, la pêche professionnelle en Atlantique Nord-Est n’est assujettie ni à un total admissible de captures, ni à une taille minimale de capture. De même, l’exploitation commerciale de cette espèce n’est soumise à aucune limite ou taille minimale. Concernant la pêche en loisirs, une taille minimale de capture de 30 cm est définie dans ce cadre.

Les tailles et la santé des populations sauvages ne sont pas connues et seul le mulet à grosse tête est élevé en France. C’est pourquoi lors d’achats, mieux vaudait privilégier des individus dépassant 26 cm pour le mulet-porc, 42 cm pour le mulet a grosse tête, 21 cm mulet doré et 23 cm pour mulet lippu.

Les connaissances encore lacunaires sur cette espèce font que son évaluation n’a pas pu être réalisée dans certaines régions, comme en Bretagne ou en Normandie faute de données suffisantes.

Origine des noms

Origine du nom français

Mulet : du grec [mullos] qui désignait des poissons de mer dont les rougets et les muges ou mulets font partie. C'est le terme collectif qui l’a emporté aujourd’hui en français dans l’usage courant, en raison de sa couleur grise et de la lourdeur des formes et de la robustesse de ce poisson qui peuvent faire penser au mammifère du même nom.

Muge : originellement appelé ainsi par Valenciennes, issu du latin [mugil], qui désigne un poisson de mer à tête obtuse et deux petites nageoires sur le dos. Ce terme était utilisé par Pline pour nommer l’ensemble des espèces de mulets. Il a été emprunté du nom [muxôn] d’origine gréco-latine (ou [mùksòn] en grec ancien), terme qui remonte à Aristote, en référence au mulet doré pour sa chair comestible : [muxôn] provient du mot [muxa], signifiant mucus.

porc : potentiellement en référence à sa bouche protractile, pouvant faire penser au museau du porc. Peut-être également en référence à son régime alimentaire très varié et le fait qu'il se nourrisse fréquemment dans la vase.

Origine du nom scientifique

Chelon : Chelon a été créé par Petri Artedi et cité dans un ouvrage de Röse en 1793. Petri Artedi ou Petrus Arctaedius (1705-1735) était un naturaliste suédois qui connaissait bien Linné, le "père" de l'ichtyologie selon certains. Chelon fait penser à [chelone] qui signifie "tortue" en grec, mais c'est un piège ! En fait, le mot viendrait du grec [chéilos] signifiant lèvre qui est justement le nom grec des mugils ou mulets, peut-être en référence aux lèvres charnues de certaines espèces.

ramada : ce mot tire une origine hispano-américaine signifiant « abri » ou « couvert avec ». Peut-être en référence au fait que ce mulet fréquente plus fréquemment les eaux portuaires que certains de ses congénères.

Classification

Numéro d'entrée WoRMS : 1042830

Termes scientifiques Termes en français Descriptif
Embranchement Chordata Chordés Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés.
Sous-embranchement Vertebrata Vertébrés Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux.
Classe Actinopteri
Sous-classe Neopterygii Teleostei Néoptérygiens Téléostéens Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées.
Ordre Mugiliformes Mugiliformes
Famille Mugilidae Mugilidés 17 genres, environ 80 espèces. Écailles cycloïdes*, corps puissant, tête large, deux dorsales dont la 1ère épineuse. Intestin extrêmement long, de 24 à 26 vertèbres.
Genre Chelon
Espèce ramada

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