bernard chateauvieux le 10/06/09
taille de 50 a 150cm profondeur 1 a 2 metresJérôme Fournier le 22/11/12
Il s'agit de bioconstructions intertidales élaborées par l'annélide polychète Phragmatopoma caudata (Kroyer) Mörch, 1863 (ex. P. lapidosa) (Sabellariidae) qui est présente sur de nombreuses côtes rocheuses entre le Sud du Brésil (Etat de Santa Catarina) jusqu'à la Floride où l'espèce est progressivement remplacée par Sabellaria vulgaris Verrill, 1873. Les travaux de génétique montrent que les populations de P. caudata des Caraïbes sont proches de celles des côtes septentrionales du Brésil. Pour plus d'info http://jeromefournier.unblog.frVincent MARAN le 11/06/09
Pour répondre à Dago j'évoquais bien les constructions en vrai béton que l'on doit à trop de promoteurs immobiliers peu scrupuleux....Pierre NOËL le 10/06/09
Pour les récifs d'hermelles de nos côtes (habitat Natura-2000), voir ce lien1 et lien2 pour des infos complémentaires. Et ce ne sont pas ces sales bêtes là qui bétonnent nos côtes. Un récif d’Hermelles (Sabellaria alveolata) héberge de nombreuses espèces de polychètes prédatrices errantes : Eteone picta, Eulalia viridis, Lysidice ninetta, Pholoë synophthalmica, Lepidonotus squamatus, Perinereis cultrifera. Parmi les nombreuses espèces d’endofaune colonisant les anfractuosités, on peut citer les sipunculiens Golfingia vulgare et G. elongata, les bivalves Saxicava arctica, Petricola lithophaga, Sphenia binghami, les crustacés Porcellana platycheles, Pilumnus hirtellus, Pirimela denticulata, des crevettes, des stades juvéniles de crabes Cancer pagurus, Necora puber, des poissons Blenniidés…Jacques (Dago) Laborel le 10/06/09
Les Phragmatopoma (vraisemblablement P. lapidosa) sont des Hermelles fréquentes du Brésil aux USA, construisent de petits récifs dans des endroits sableux et relativement abrités dans la zone des marées, aucun rapport avec les coraux, Les "recifs" formés sont fragiles et ne se fossilisent que rarement. Parfaitement naturelles ces formations sont a protéger, évidemment, comme les hermelles de nos cotes (Sabellaria alveolata) . Je crois que la "sale bete" à laquelle Vincent fait allusion serait plutot Mercierella enigmatica, qui envahit les zones lagunaires et portuaires (coques de bateaux et bouées en particulier) voir :hal.archives-ouvertes.fr/hal-00101886/fr/Bruno CHANET le 10/06/09
pour la comparaison avec le post 841, entièrement d'accord !!! c'est différentMagali PERRIN le 10/06/09
Concernant le post 841, je ne pense pas qu'il y ait de rapport : on évoquait un truc gélatineux, alors que là il est question de "concrétions calcaires".Bruno CHANET le 10/06/09
Vincent,Vincent MARAN le 10/06/09
Avant que quelqu'un d'autre le fasse, j'aurais le plaisir d'évoquer les "sales bêtes" qui envahissent de leurs constructions en béton une bonne partie de notre littoral... ;-)Vincent MARAN le 10/06/09
Photos et descriptions très intéressantes, voir le lien ici pour une espèce proche sur DORIS : il s'agit d'un Annélide sédentaire, l'hermelle.