Pierre NOËL
le 11/11/09
Félicitations, peu de plongeurs s'intéressent aux "coquillages": cliché intéressant de ce fait. Par contre, les gibbules, c'est un peu le cauchemar des malacologistes et conchyliologistes...
Il y a au-moins 25 espèces de gibbules en Méditerranée, dont une petite 20aine (
en gras) sur les côtes de France :
Gibbula adansonii (Payraudeau, 1826) ;
Gibbula adriatica (Philippi, 1844) ;
Gibbula albida (Gmelin, 1791) ;
Gibbula ardens (Von Salis, 1793) ;
Gibbula cineraria (Linnaeus, 1758) ;
Gibbula ditropis (Wood, 1848) ;
Gibbula divaricata (Linnaeus, 1758) ;
Gibbula drepanensis (Brugnone, 1873) ;
Gibbula fanulum (Gmelin, 1791) ;
Gibbula guttadauri (Philippi, 1836) ;
Gibbula leucophaea (Philippi, 1836) ;
Gibbula magus (Linnaeus, 1758) ;
Gibbula nivosa Adams A., 1851 ;
Gibbula philberti (Récluz, 1843) ;
Gibbula racketti (Payraudeau, 1826) ;
Gibbula rarilineata (Michaud, 1829) ;
Gibbula spratti (Forbes, 1844) ;
Gibbula sulliotti Monterosato, 1888 ;
Gibbula tingitana Pallary, 1901 ;
Gibbula tumida (Montagu, 1803) ;
Gibbula turbinoides (Deshayes, 1835) ;
Gibbula umbilicalis (da Costa, 1778) ;
Gibbula umbilicaris (Linnaeus, 1758) ;
Gibbula varia (Linnaeus, 1758) ;
Gibbula vimontiae Monterosato, 1884.
Autant dire que c'est un peu difficile sur une photo de trouver l'espèce. Un des caractères utiles à connaître (et non visible ici) est la présence ou non, et la forme, le cas échéant, de l' *ombilic.
Si on associe taille relativement grande + coloration + forme des spires + angle de la pointe + espèce assez commune en Provence-côte d'Azur = habitat = posidonies,
Gibbula umbilicaris pourrait être une hypothèse de travail (! attention, pas
umbilicalis), mais il convient de demander un avis à un spécialiste de la question.
Conseil pour les photos en vue d'une identification : dans la mesure où les "coquillages" se déplacent généralement moins vite que les poissons, essayer de faire plusieurs vues : latérale, dorsale ventrale, frontale (éviter les vues en biais).