Daniel VAULOT le 25/04/10
BonjourDaniel VAULOT le 25/04/10
Jean-PierrePierre NOËL le 25/04/10
Bon, OK Daniel ; si chlorophylle et nitrates sont à peu près stables dans leurs variations saisonnières, il faut certes chercher ailleurs. Moins de métaux lourds? De biocides? Moins de certains prédateurs de moules ? Ou une raréfaction de leurs parasites intestinaux (Mytilicola) ou commensaux (Pinnotheres) ? Les pistes sont multiples. L'espèce en cause et qui descend plus bas, c'est Mytilus edulis ou M. galloprovincialis ? C'est la même qu'en haut ? Apparition d'hybrides vigoureux entre ces 2 espèces et non présents auparavant ? (cf fiche Doris). Je dois bien avouer que je n'ai rien de bien précis à proposer; il faudrait effectivement voir s'il y a ailleurs des phénomènes comparables, récupérer des moules pour les regarder de plus près (biométrie, espèces en cause etc.) pour espèrer comprendre... Bon courage aux brestois pour analyser ce qui se passe en Rade.Jean-Pierre COROLLA le 25/04/10
Je n'y connais rien mais la lecture du graphique montre des valeurs beaucoup moins élevées en 2008. Il faudrait peut-être voir l'évolution sur plusieurs années ?Daniel VAULOT le 25/04/10
PierreJean-Pierre COROLLA le 25/04/10
Voilà qui est fait !Pierre NOËL le 25/04/10
Ce n'est pas la première fois qu'une prolifération de moules est signalée en Bretagne sur photo-mystère-Doris. Voir ce lien. Ce phénomène est très vraisemblablement à mettre en lien avec une eutrophisation, c'est à dire la présence en mer de nitrates et autres engrais, peut-être en provenance tellurique (agriculture, intustries agro-alimentaires). Ces substances nutritives produisent, surtout au printemps, une prolifération d'algues vertes (les fameuses marées vertes) et de plancton. ce dernier profite aux filtreurs (bivalves, ascidies, éponges...) et assimilés (crépidules). Ce fort développement de moules provient sans doute de cette pollution marine.