Anne PROUZET
le 16/08/07
Ce qui peut prêter à confusion est le fait qu'il y a ici un oscule nettement visible (alors que les
Oscarella sont généralement discrètes de ce côté-là).
Mais la forme générale est bien lobée et bosselée, alors que
Haliclona forme plutôt des structures tubulaires.
Remarquer aussi la couleur :
Haliclona est uniformément rose ou pourpre, (c'est coloré dans la masse !) alors que
Oscarella a une pigmentation de surface allant du gris au violet, mais dominante bleue qu'on ne trouve pas chez l'autre. et comme cette coloration est liée à la présence de symbiontes phototrophes, elle est visible sur la surface supérieure des bosses, atténuée dans les "vallées", et disparaît complètement dans les situations à l'ombre.
Enfin l'aspect de l'ectoderme même à l'oeil nu : grain très fin, aspect lisse et presque velouté pour Oscarella, piqueté et perforé de trous pour
Haliclona, par ailleurs très fragile.
Oscarella est une des rares éponges dépourvues de spicules, connues pour leur capacité à "couler" (comme l'éponge-rognon).