Les bubulles, les bubulles...

Benoît GOUILLIEUX le 06/08/19

je ne prétend pas avoir la réponse, c'est juste une hypothèse

Franck et Neven GENTIL le 06/08/19

Merci Benoît,

Ceci explique cela. De même que l'étendu assez réduites des sources. Air, Co2, méthane , seule une analyse aurait donné la réponse. Mais nous avons maintenant une vision précise. Merci!

Franck et Neven.

Benoît GOUILLIEUX le 06/08/19

Un jour, sans vraiment savoir pourquoi, le Dieu Poséidon se défoula sur une petite partie de la Gaule, l'Armorique. Il déchaîna sa colère. Des vagues immenses de 3, 4 voir 5m brassaient le rivage en retournant tout, que ce soit sur l'eau que sous l'eau. Même les pauvres petites crevettes et autres animaux marins ne savaient plus où se mettre. Leur habitat était complétement ravagé. Des pierres retournées, des algues arrachées, des poches d'air dans le sable à faible profondeur.

Une fois Poseidon apaisé, les habitants commencèrent à se retrouver un habitat. Les Hydrobies sur des algues, les Ophiures sous les rochers à côté des crabes, et les mollusques dans le sable à se remettre dans le bon sens. Ces derniers se sont retrouvés fort surpris à trouver des poches d'air dans leur milieu. Et oui, les vagues avaient tellement brassées que de l'air avait réussi à se retrouver piégé dans le sédiment. "Tant pis, on va pas laisser cela ainsi, c'est chez nous et on va aménager à notre sauce". Et voilà le petit mollusque qui continue à creuser le sable, libérant petit à petit l'air qui y est emprisonné. Quand soudain, il sent une présence. Ni une ni deux, instinct de survie, ne plus bouger. Stoppant ainsi l'air qu'il était en train de dégager. Et oui, un extra-marin s'approchait, armé d'un drôle d'appareil qui envoyé des flash lumineux. Ce dernier n'arrêtait pas de s'approcher, reculer ... mais que fait il ? Plus possible d'être tranquille chez soi. Au bout de quelques minutes, il parti. Pour combien de temps ? Nul ne le sait. Le petit mollusque pu continuer à s'aménager son chez lui, tranquillement, jusqu'au fatidique moment où il fut manger par un poulpe qui passait par là, mais ceci est une autre histoire.

Franck et Neven GENTIL le 05/08/19

Merci Bruno,

Je ne suis pas contre plonger dans du champagne, cela donnerais un sens profond à l'ivresse des profondeurs, mais en attendant et sans vouloir abuser de votre temps, comment se forme les bulles qui seraient produites par un bivalve ou autre? Je ne trouve rien la-dessus. Ce r'est ce la fermentation libéré par ce dernier quand il s'enfoui dans le sable?

Bruno CHANET le 05/08/19

Bonjour,

Biologique ? Abiologique (infiltrations/remontées) ? Difficile à dire

La nature du sous-sol à Lesconil (granitique) plaiderait pour du biologique…

Biologique-bactérien avec remontées de gaz issus de fermentation/décomposition en profondeur dans les sédiments ? Probable. Pour déterminer cela, il faudrait prélever ces bulles et analyser. Ces bulles seraient enrichies en méthane, CO2…

Dans le doute, reste l’hypothèse bivalves/échinodermes/ and co…

Quant aux spirales et anneaux des bulles, « bête » phénomène physique dépendant de la distance de remontée… les bulles d’un plongeur, les bulles dans un verre de champagne … font pareil. Quant aux bulles d’un plongeur dans un verre de champagne… à tester

Franck et Neven GENTIL le 05/08/19

Les bulles en surface.

Franck et Neven.

Franck et Neven GENTIL le 05/08/19

Ici les bulles viennent justes de arrêter. On distingue les dernières qui montent.

Franck et Neven GENTIL le 05/08/19

Bonjour,

Après concertation avec Neven je vais essayer d'être le plus objectif possible:

Je connais aussi ce phénomène de bulles à marée montante, mais pour notre cas nous étions déjà à marée basse, car cela nous permettait de gagner quelques mètres pour observer les reste du Saint Chamond et les jours d'avant le coef était moins fort. Donc, cette zone n'a pas pu être à nu les jours d'avant ni ce jour là.

Le bord de côte est ici bordé par des rochers qui interdisent le passage d'un aqueduc ou quelque chose dans le genre.

Les bulles faisaient (alors là c'est pas facile d'être objectif!) environ 8mm à la sortie du trou. 5mm minimum. Neven pense plus à 1cm.

Notre impression: Le bruit été important , tout comme le débit. Pour nous, sur le coup, il ne faisait aucun doute que c'était un animal. Dés que nous approchions à moins de 15cm , les bulles cessaient, nous avons d’ailleurs filmé le phénomène.

A la surface les bulles se rassemblaient en cercle.

Je met 3 photos du film.

Ici le plus prêt qu'on ait filmé avant que les bulles s'arrêtent.

Marie-Claude SALLES le 05/08/19

Bonjour ! Comme à Mayotte, au bassin d'Arcachon, à marée montante, il y a des bulles... Mais à moins 4 mètres par basse de 90, cela ne convient pas ! Quel était le diamètre des bulles ? ( il semble important... ) Si il y a un arrêt en cas de mouvement proche, c'est une réaction d'un animal... qui fait des bulles... un crabe ?

Norbert VERNEAU le 04/08/19

Bonsoir,

cela me parait difficile ici à -4 m et à marée basse, mais à Mayotte on avait souvent aussi des chapelets de bulles à marée haute, après que la zone ait été exondée : de l'air piégé dans les roches/sédiments s'échappe alors lentement.

Franck et Neven GENTIL le 04/08/19

Bonjour Bruno,

C'était à Lesconil à environ 150m du bord. C'était marée basse par coef de 90 et il y avais environ 4 m de fond.

Plusieurs sources identiques sur une zone de 2m2. Aucun coquillage autour , que du sable. Les bulles étaient très rapprochées en débit constant. Les bulles s'arrêtaient si mouvements brusques.

Voilà une autre vue plus large où l'on voie deux sources. Nous avons trouvé un oursin cœur plus au large.

Si vous avez une idée sur une (ou des) fiche que nous pourrions consulter?

Merci.

Franck.

Bruno CHANET le 04/08/19

Bonsoir,

en eau de mer, je suppose... la forme des bulles n'étant pas signalétique ...bivalves, oursins, ophiures ... liste non exhaustive... y avait pas des coquilles en épave dans le coin pour donner une idée, une orientation ?