Alex VANHAELEN
le 28/07/12
Bonjour Alain-Pierre,
Je pense que ta 2è hypothèse est correcte : les larges taches dorsales claires ovales à arrondies, l’apex blanc des feuilles branchiales et l’apex mauve des rhinophores (= même teinte que le reste du rhino) sont caractéristiques de
Chromodoris luteorosea (Rapp, 1827).
Le nombre, la forme (de ovale à arrondi) et la taille des taches dorsales sont très variables.
La pâleur du manteau peut s’expliquer de diverses manières : par le fait qu’il s’agit d’un juvénile, par la variabilité naturelle (locale) de l’espèce ou par l’espèce-proie ingérée – ou par l’absence de nourriture.
Les sources consultées (cf. ci-dessous) vont toutes en ce sens. Aucune ne mentionne un
C. purpurea qui aurait de telles taches dorsales.
Sources :Gofas,S et al (2011) – Moluscos marinos de Andalucía. Vol.II.
Ed. Universidad de Málaga. Málaga. 798 pp (p 492)
Göthel,H (1996) – Guide de la faune sous-marine : la Méditerranée. Invertébrés marins et poissons.
Ed. Eugen Ulmer. Paris. (édition française) 318 pp. (p 212)
Mojetta,A & Ghisotti,A (1996) – Flore et faune de la Méditerranée.
Ed. Solar. Paris. (édition française) 318 pp. (p 96/97)
Ocaña-Martin,A et al (2000) – Guía submarina de invertebrados no artrópodos.
Ed. Comares. Granada. 471 pp. (p 250)
Riedl,R (1986) – Fauna y flora del Mar Mediterranéo.
Ed. Omega. (édition espagnole) 858 pp.(p 341)
Wirtz,P & Debelius,H (2003) – Mediterranean and Atlantic invertebrate guide.
Ed. Conch Books. Hackenheim. 305 pp. (p 217)
L’epèce est considérée comme rare sur les côtes méditerranéennes espagnoles par Gofas etal et Ocaña-Martin etal.
Alex Vanhaelen