Alain-Pierre SITTLER le 16/01/16
A votre avis, qu'est-ce que sont ces gros polypes, trouvés à l'extrémité de branches de gorgones indonésiennes ?
Horia GALEA le 19/01/16
Maintenant je suis passé au Pacifique tropical de l’ouest, mais je travaille sur des espèces bathyales ;-)
Effectivement, c'est plus prudent de s'arrêter au genre. Si on connaît bien la faune d'une région donnée, on peut émettre des opinions valables mais, même dans ce cas, cela peut s'avérer difficile, notamment lorsqu'il s'agit de petites espèces.
Horia GALEA le 19/01/16
Une erreur s'est glissée dans mon avant-dernier post: R. parasitica a comme localité type un endroit situé entre Billiton et Mindanao, aux Philippines.
R. coccinea Watson, 1984, R. magnifica Watson, 1980 et R. rosetta Watson, 1999 sont toutes les trois des espèces australiennes.
Alain-Pierre SITTLER le 19/01/16
Merci beaucoup de ta réponse, Horia.
Il y a longtemps que, sur tes conseils, je m’arrête au nom de genre sp. quand il s'agit d'hydraires !
Je suis déjà bien content que l'on soit arrivés à Ralpharia. Je ne l'aurais sans doute pas reconnu dans le [Gosliner 96] et ne l'avais jamais vu auparavant.
Pour ta seconde réponse... quand t'auras épuisé les Caraïbes et l'Amérique du sud... ;-)
Horia GALEA le 19/01/16
Autre chose: en faisant des plongées dans des endroits aussi éloignés, où la faune reste encore mal connue, il est fort probable de tomber sur des nouvelles espèces. Inutile dans ce cas de s'acharner à leur assigner des noms d'espèces déjà décrites ;-)
Horia GALEA le 19/01/16
Il y a 2 espèces décrites d'après du matériel indonésien: Ralpharia parasitica (Korotneff, 1887) et R. neira Petersen, 1990, mais aucune identification n'est possible sur la base de vos photos (du moins en ce qui me concerne). Il faut d'abord voir les spécimens vivants, puis les étudier en détail au microscope, les comparer aux descriptions existantes (le plus souvent, basées sur du matériel fixé, donc translucide) et après éventuellement essayer de les identifier à l'œil nu en plongée... si jamais il existe des critères d'identification apparents (différences de couleur, d'aspect etc.)! Dans tous les cas, une identification à l'œil n'est possible que si on a vu une première fois l'animal vivant et qu'on l'a identifié tout de suite après sur des critères morphologiques. La fois d'après, il sera peut-être possible de le reconnaître à l'œil nu.
Alain-Pierre SITTLER le 17/01/16
Salut Gaëtan.
Merci pour ton avis toujours éclairé.
Pour référencer les photos, il y a par exemple la date de mise en ligne. Si tu passes la souris sur la date en gris à droite (aujourd'hui, hier, le 15/1/2016...) tu as l'heure qui s'affiche automatiquement. Soi tu parles de la photo d'Anne du 15/01 a 15:46, elle est facile à repérer.
Edit : si t'arrive pas avec ta photo, envoie-la moi, je la rajoute dans ton post.
G.A. White le 17/01/16
Dans la 2ieme photo posté par APS, ce que je pense être les Gonothecae (ou polyps ?) de Ralpharia Magnifica sont bien visible. Belles photos. Je viens de chercher et R. neira serait une possibilité géographique, mais je ne connais pas et rien de fiable sur le net.
On est bien d'accord que ceci n'a rien à voir avec, Ectopleura larynx. Tubularia larynx NV. sur Zygophylax sp. Philippines, désole pour la qualité (détail d'étude sur les Caprella) ; ci-joint ?
Il y a un truc qui m'échappe ; quand il y a plusieurs photos dans un post, comment fait-on pour les référencer ? Ici ils sont le même code, 1200 !
Alain-Pierre SITTLER le 16/01/16
Rhooo, Anne, les gens vont croire que l'on part en vacances ensemble ! :-)
Bien vu tous les deux. Je ne les avais pas reconnus sur leur support différent mais avec leur double couronne de tentacules, des longs et des courts au centre, ca doit être bien de ce genre là. Merci.
Anne PROUZET le 16/01/16
AH oui, c'est joli Hein ?
Je pense que c'est un parent des Ralpharia caräïbes
Sylvain LE BRIS le 16/01/16
Bonjour Alain-Pierre
Dans le Gosliner, on parle de Ralpharia sp