Pierre NOËL
le 16/04/09
Difficile de préciser de quelle espèce il s'agit.
Il y a bien plus d'espèces de petite taille que de grande taille. Pour une espèce donnée, il y a plus d'individus de petite taille que de "grande". Les photos de petits spécimens (2 mm) sont plus difficiles à faire et à réussir que celles de gros. Ces préambules terminés, il devient évident que
l'identification est délicate pour tous les petits minus.Pour aider, dans la mesure du possible, faire des photos côté pile
et côté face ; s'il y a plusieurs individus c'est mieux (pour cerner correctement le polymorphisme
* et le polychromatisme
§). Si la photo est prise selon des axes orthogonaux bien définis (= pas en biais), c'est encore mieux.
En principe, et contrairement aux poissons, calmars et autres bolides aquatiques, les gastéropodes n'avancent pas bien vite et ce devrait être possible d'avoir plusieurs photos. Pour les plus doués, faire un montage présentant plusieurs individus côte à côte vus sous des angles différents. Pour les gastéropodes, l'ouverture de la coquille et la présence ou non d'un opercule
* et/ou d'un ombilic
# sont des critères d'identification fondamentaux, ainsi que le rapport hauteur/diamètre de la coquille impossible à apprécier avec exactitude sur les vues en biais.
Je ne parlerai pas des dissections de radula
* et des gonades
* qui sont à la base de l'identification de maintes espèces de limaces et autres petits mollusques...
* voir le glossaire Doris
§ Polychromatisme : n.m. (du grec [poly] = beaucoup ; et [chromato-] = couleur). Caractère d'une espèce qui peut prendre plusieurs couleurs ou livrées pigmentaires.
# Ombilic : n.m. (du latin [umbilicus] = nombril). Dépression située au milieu de l'enroulement spiral des coquilles de certains gastéropodes et prolongée intérieurement par le vide situé au centre de la "colonne" (=columelle
*).