Doris de britoi en flagrant délit de casse-croute

Vincent MARAN le 25/11/10

Merci beaucoup Dominique de nous faire partager ces observations et commentaires et bravo au photographe !

Dominique HORST le 25/11/10

Histoire d'en faire profiter tout ceux que cela intéresse et en attendant de modifier en conséquence le commentaire qui accompagne la photo Alimentation de la fiche Chromodoris britoi, voici la réponse de Jean Vacelet sur l'identification de l'éponge, que je pensais pouvoir être Phorbas ou Hamigera....
J'en profite ici pour le remercier encore de nous faire profiter de ses lumières.

"Intéressant ! Il ne s'agit pas de Phorbas ou d'Hamigera, qui ne sont pas vraiment en "nid d'abeille". Mais à coup sûr c'est Chelonaplysilla arenosa (Topsent, 1925). On l'a aussi appelée Chelonaplysilla noevus (Carter), qui serait un synonyme antérieur de l'Atlantique, mais le  World Porifera Database accepte les deux espèces. C'est une éponge sans spicules, avec de courtes fibres non réticulées qui forment les petits conules visibles à la surface, en particulier en dessous des Chromodoris. Les "nids d'abeille" sont un réseau d'épaississement ectodermiques renforcés par des corps étrangers, principalement du sable. C'est une éponge assez commune, voisine des Aplysilla qui ont le même squelette, mais pas de réticulation de surface, généralement violette.Si les Chromodoris sont bien en train de la manger, ce n'est sans doute pas leur nourriture exclusive, ou alors ils n'ont pas trop d'appétit, car l'éponge ne dépasse pas quelques mm de diamètre et n'est pas épaisse."

Il faut sans doute encore continuer à chercher plus d'évidence sur l'alimentation de Chromodoris britoi...
/Dominique