Alerte : blanchiment du corail

Yvon GILDAS le 24/04/10

Bonjour,
Bien compris le message pour laisser les scientifiques se concentrer !
J’ai du mal formuler ma pensée !!
Bon, de plus je me suis rendu compte que l’on disait : blanchissement !
Car le blanchiment, c’est plus sur les côtes d’azur, varoises et calabraises !
Merci quand même.
Merci à P.NOEL. J’ai prévenu la spécialiste régionale  de la Faculté des sciences, Laboratoire d'écologie marine (ECOMAR), Université de la Réunion.  Affaire à suivre.

Jacques (dago) Laborel le 24/04/10

Tout à fait de l'avis de Thomas, en insistant sur la grande utilité d'un suivi le plus précis possible des phénomènes pour lequel les doridiens peuvent être d'une très grande utilité. En particulier il est très intéresant de suivre chaque fois que c'est possible (et en notant les dates) l'évolution de colonies ou de groupes de colonies dans le temps, le phénomène de blanchiment peut être suivi par une reprise éventuelle (le madrep reprend peu à peu sa couleur initiales) ou au contraire par la mort définitive  (le squelette nu apparait grisatre et se recouvre d'algues filamenteuses puis d'algues calcaires) . Un tel suivi peut etre effectué avec précision par les plongeurs bio et cela intéresse vivement tous ceux qui travaillent sur les récifs, que ce soit dans l'Indopacifique ou dans l'Atlantique tropical (et même en Méditerranée pour les Cladocora !)

Thomas DESVIGNES le 23/04/10

Bonjour,
effectivement le blanchiment du corail est un événement récurent et préoccupant. Par contre, je ne vois pas trop en quoi la mise en place d'une "étude scientifique en toute urgence" puisse changer en quoi que ce soit les choses. Le blanchiment du corail (mort des polypes suite au rejet des algues endosymbiotiques et dans la majorité des cas causée par une élévation de la température de l'eau) est un phénomène qui est déjà très étudié par de nombreux laboratoires à travers le monde là où la problématique se pose. Face à notre manque de connaissances fines sur ce phénomène, une expertise scientifique pourrait, au mieux, simplement évaluer l'état de progression de cet épisode de blanchissement, et en aucun cas apporter une réponse ni une solution, puisque qu'aucune solution pour protéger le corail du blanchiment n'a encore été découverte. Dans ce cas ne vaut-il pas mieux laisser les scientifiques se concentrer sur leurs travaux en espèrant que des découvertes majeures soient faites, plutot que de disperser leur effort de recherche?
Néanmoins, diffuser l'informations de nouveaux récifs touchés par ces événements peut contribuer un peu plus à une prise de conscience comme quoi nos océans s'affaiblissent de jour en jour et que nous en sommes en partie responsable...

Thomas