Nage en banc, et à reculons (comme tous les calmars)
Couleur verte à brun tacheté, plus claire sur le ventre
Corps en forme de torpille, entouré presque entièrement d'une membrane ondulante
Tête prolongée de 8 petits bras autour de la bouche et 2 tentacules plus longs armés de ventouses
Deux très grands yeux
Calmar ris (nom officiel FAO)
Reef squid, caribbean reef squid, inshore squid, tropical squid (GB); Karibische Riffsepia (D), Calamar de arrecife, chipiron del Caribe (S), Chopo (Venezuela)
Loligo sepioidea Blainville, 1823
Sepia affinis D'Orbigny, 1826
Sepioteuthis biangulata Rang, 1837
Sepioteuthis sloanii Gray, 1849
Sepioteuthis ovata Gabb, 1869
Sepioteuthis ehrhardti Pfeffer, 1884
Sepioteuthis occidentalis Robson, 1926
Sepia officinalis jurujubai Oliveira, 1940
Atlantique Ouest tropical
Zones DORIS : ● CaraïbesSepioteuthis sepioidea est une espèce largement représentée dans les eaux tropicales et subtropicales du centre et du nord-ouest de l'Atlantique.
Il est signalé aux Bermudes, aux Bahamas, en Floride, dans tout le golfe du Mexique, dans les grandes et petites Antilles, jusqu'au Venezuela.
Sepioteuthis sepioidea est un calmar benthique* et démersal* (proche du fond) qui habite les récifs coralliens entre 0 et 20 mètres.
Les jeunes se trouvent plutôt près des côtes, cachés lorsqu'ils peuvent dans la végétation. Au fur et à mesure qu'ils grandissent, ils s'éloignent des côtes et s'enfoncent en profondeur (jusqu'à 100 m pour les adultes).
Le calmar de récif des Caraïbes vit en banc. C'est un céphalopode de petite taille, de couleur verte à brun tacheté sur le dos, avec une teinte plus claire sur le ventre. A l'âge adulte, il mesure entre 11 et 20 cm (dimension prise "hors tentacules" : des yeux jusqu'au bord arrière du manteau).
Son corps est élancé, en forme de torpille. Les nageoires forment une membrane ondulante qui entoure le manteau presque entièrement. Elles donnent au corps une forme élargie et aplanie, légèrement elliptique, se terminant en losange à l'arrière. Avec ses deux énormes yeux en position latérale, le calmar de récif possède les plus grands yeux du règne animal en proportion par rapport au corps.
Sepioteuthis sepioidea possède 8 petits bras autour de la bouche et 2 tentacules plus longs ramenés vers l'intérieur et armés de ventouses.
Le calmar (ordre des Teuthiides) et la seiche (ordre des Sépioïdes) se ressemblent par leur corps fuselé et leurs tentacules plus petits que le corps. Dans les récifs des Caraïbes, il n'y a cependant pas de confusion possible entre Sepioteuthis sepioidea et une seiche, puisque aucun représentant de l'ordre des Sepiida n'est recensé dans ce secteur.
En revanche d'autres espèces de calmar peuplent aussi ces eaux. Les calmars de récif vivent en bancs organisés, et il arrive que des calmars d'autres espèces se mélangent au groupe, par exemple Loligo plei qui est présent au Panama, Bahamas et aux îles Caïmans. Mais ce dernier est de couleur dominante rouge alors que S. sepioidea est de couleur dominante verte.
Le calmar de récif se nourrit principalement de petits poissons tels que sardines, anchois, harengule écailleux, hareng nain, athérines… Ses besoins quotidiens représentent 30 à 60 % de son poids.
C'est un chasseur aux techniques variées :
- de façon générale, il reste à l'affût pendant la journée, pistant sa proie ou se nourrissant de sa capture nocturne ;
- la nuit il devient plus actif, traquant sa proie au moyen de divers subterfuges : leurres à l'aide de ses tentacules, imitation de la végétation alentour, camouflage en changeant de couleur ;
- il peut dissimuler ses tentacules à la vue de sa proie jusqu'à l'instant de l'attaquer puis les projette brutalement en avant ;
- ou encore il rassemble ses bras en forme de panier, grâce auquel il capture les petites prises ;
- on l'observe aussi s'approchant doucement du sable sur lequel est posée une crevette, il perturbe alors le fond avec ses tentacules pour l'effrayer et l'attraper dans sa fuite.
Les calmars capturent leur proie grâce à leurs longs tentacules. Ils l'apportent ensuite à leur bouche et utilisent leur paire de mâchoires puissantes, semblable à un bec, pour écraser ou déchirer leur nourriture. Ils consomment la chair et des organes internes du poisson, et rejettent la tête, la queue, la colonne vertébrale et les arêtes.
La maturité sexuelle est atteinte autour de 9 cm, après environ 6 mois. La femelle adulte est légèrement plus grande et mesure au moins 12 cm tandis que le mâle dépasse rarement 11 cm. Les mâles se distinguent par leur quatrième bras en position ventrale à gauche, transformé en hectocotyle* (appendice reproducteur) : les ventouses de l'extrémité sont réduites ou absentes et le bras est élargi pour former de grandes papilles charnues.
En période de reproduction, les adultes matures se rassemblent près des récifs entre 1,5 et 8 m de profondeur. Les parades durent toute la journée et s'accentuent à la tombée de la nuit. Les mâles en compétition, qui affichent de belles rayures sur leur ventre et leur dos, se font face et nagent en remontant vers la surface.
Le gagnant du duel retourne vers la femelle en éloignant les autres prétendants éconduits, puis le couple s'éloigne ensuite pour continuer un ballet à deux qui peut durer plus d'une heure. Le mâle change de couleur pour devenir rouge pâle, vient nager parallèlement à la femelle et la frôle avec ses nageoires et ses tentacules. En réponse, la femelle se pare de couleurs spécifiques et nage aux côtés du mâle qui change de nouveau de couleur : une bande brun foncé apparaît au milieu de son dos.
Le mâle dépose un paquet collant de sperme (le spermatophore) sur une zone déterminée du corps de la femelle en émettant des signaux de couleurs réguliers. La femelle récupère ensuite le spermatophore et le place dans son réceptacle séminal. Alors seulement, ses œufs seront fertilisés.
Le couple choisit un rocher ou une crevasse à l'abri dans le récif de corail. La femelle y dépose plusieurs capsules longues de 5 ou 6 mm et de couleur jaunâtre, attachées par une extrémité. Chacune de ces capsules gélatineuses contient 3 ou 4 œufs.
Comme d'autres céphalopodes, le calmar de récif des Caraïbes est semelpare* : une seule reproduction au cours du cycle de vie. Les femelles meurent juste après avoir pondu leurs œufs. Les mâles disposent d'une courte période de répit pendant laquelle ils fertilisent plusieurs femelles avant de mourir à leur tour.
Très rapidement après l'éclosion, les juvéniles commencent à se nourrir de petits crustacés (crevettes, copépodes, amphipodes et petits arthropodes), de larves planctoniques et de vers polychètes. Leur croissance est d'environ 7 mm par jour.
Les prédateurs du calmar S. sepioidea sont principalement des poissons : Lutjanidés, Pomacentridés, Serranidés, Scombridés, Priacanthidés ou Sphyraenidés.
On a observé aussi une association entre le calmar de récif des Caraïbes et les deux espèces de Mullidés locaux, le capucin jaune (Mulloidichthus martinicus) et le barbarin rouge (Pseudupeneus maculatus). Pendant que le poisson fouille le substrat pour y trouver de petits invertébrés et des végétaux, le calmar plane près d'eux, agissant comme une sentinelle, et alertant le poisson du danger.
Locomotion
Les calmars de récif se déplacent en faisant onduler leur nageoire périphérique, à reculons c'est-à-dire le corps vers l'avant, la tête et les tentacules vers l'arrière. En cas de danger, ils peuvent se propulser violemment, toujours vers l'arrière, en crachant un jet d'eau par le siphon situé sous le manteau. Un calmar en fuite peut projeter de l'encre. Le nuage noir crée un leurre qui distrait l'ennemi et met un certain temps à se dissiper.
Les calmars de récifs sont capables de bondir jusqu'à 1,50 m hors de l'eau à la manière des poissons volants, avec la membrane et les tentacules déployés. Il arrive que le calmar retombe alors sur le pont d'un bateau...
Cycle de vie détaillé
Le cycle de vie des calmars peut être divisé en quatre phases : post-larvaire (tout juste sorti de l'œuf), juvénile, moyen et adulte. Chacune de ces étapes de croissance est marquée par le degré de développement de la membrane entourant progressivement le manteau (75 % chez les jeunes puis 90 % chez les adultes) et d'une meilleure maîtrise des techniques de propulsion, s'accompagnant d'un changement d'habitat :
- les minuscules calmars tout juste éclos mènent une vie semi-planctoniques : leur capacité natatoire ne leur permettant pas de faire face aux courants marins, ils se laissent dériver au milieu du plancton*. Ils restent près des côtes en eaux peu profondes, à proximité ou sous la végétation flottante.
- Les juvéniles de petite taille, qui ont de courtes nageoires, commencent à acquérir la capacité de nager à contre-courant. En journée, ils affectionnent les herbiers de Thalassia où ils peuvent se cacher et trouver de petites proies à chasser. Ils restent entre 25 et 30 cm de la surface dans la journée puis ils se rapprochent du fond pour passer la nuit.
- Les individus de taille moyenne ont une vie de moins en moins planctonique. Leurs nageoires s'allongent et leur nage devient plus rapide et plus efficace au fur à mesure qu'ils atteignent l'âge adulte et ils commencent à parcourir des distances de plus en plus vastes et à descendre en profondeur.
- Les adultes sont capables de parcourir de vastes distances (entre les îles San Blas et les Caraïbes par exemple) et descendre jusqu'à 100 m de profondeur. Ils se rapprochent des côtes dans la journée et fréquentent des fonds variés : sableux, rocheux, coralliens, mais évitent désormais les faibles profondeurs et les herbiers. La nuit ils restent souvent en pleine eau au large, parfois en profondeur.
Communication intra-spécifique
Dans un banc de 2 à 10 individus, tous nagent dans le même sens et de façon coordonnée, comme une escadrille. Ils communiquent entre eux grâce à une grande variété de signaux visuels complexes.
Le banc est souvent disposé en ligne. Des "sentinelles", généralement les individus de grande taille, sont réparties sur les côtés et au centre. Lors de confrontation avec un prédateur, ce sont souvent les plus gros spécimens qui réagissent en premier et jouent de leur couleur et de leur forme pour intimider l'adversaire.
Les calmars de récif ont la capacité de changer rapidement et radicalement la pigmentation de leur peau. A cette signalisation colorée s'ajoutent des attitudes corporelles propres à S. sepioidea. Le contrôle des teintes et des motifs dessinés est réalisé par le système nerveux qui agit sur les chromatophores* (cellules pigmentaires). Le contrôle de la pigmentation est si précis qu'un individu peut afficher des messages de couleurs différentes sur son flanc gauche et sur son flanc droit. Par exemple, il est capable d'envoyer un message d'alerte à un congénère sur sa droite pendant qu'il affiche des couleurs d'intimidation à un prédateur qui se présente par la gauche.
Des colorations et attitudes spécifiques à chaque situation ont été identifiées :
- Lorsqu'il se déplace, le calmar adapte naturellement sa couleur au milieu dans lequel il évolue. Ce camouflage le préserve des prédateurs et lui donne un avantage sur ses proies.
- Lorsqu'il est sur le point d'attaquer pour défendre son territoire contre un intrus, le calmar des récifs prend une teinte violette et décrit des cercles en remontant vers la surface pour intimider l'adversaire.
- S'il est effrayé, il vire au jaune d'or. En cas de légère alarme, ses arcades sourcilières se teintent en or tandis que ses bras et ses tentacules deviennent blancs.
- Pour se défendre, en particulier face à un prédateur, le calmar de récif étire ses bras et ses nageoires pour paraître plus grands. Les schémas colorés qu'il adopte sont très variés : émissions de couleurs vives ou au contraire apparition de taches, de bandes ou de raies sombres sur le ventre ou les bras, coloration mouchetée ou zébrées, taches jaune d'or…
S. sepioidea passe près de 64% de sa journée à se reposer au-dessus des fonds sableux. Le reste de la journée et la nuit sont divisés entre la chasse, les préludes amoureux et à éviter les prédateurs. Sachant qu'un banc de calmar est attaqué par un prédateur environ 6 fois par heure, cela rend ces animaux méfiants vis-à-vis de tout ce qui s'approche de leur territoire.
L'aube et le crépuscule sont les meilleurs moments pour observer S. sepioidea pendant une parade d'accouplement et découvrir tous les changements de couleurs qui se produisent alors. Mais il est plus facile de les approcher la nuit pendant leur chasse car ils sont attirés par la lumière des lampes. Pour avoir une chance de se rapprocher sans que l'animal ne s'enfuie, il faut éviter tout mouvement brusque et avancer doucement en ménageant des pauses pour gagner sa confiance et l'attirer vers la lumière.
Sepioteuthis sepioidea ne fait pas partie des espèces menacées et n'est pas inscrit auprès de l'UICN. Les captures de ces calmars se résument à des prises accidentelles dans les filets de pêche, ils sont revendus aux pêcheurs locaux qui les utilisent comme appâts.
Le nom commun du calmar de récif des Caraïbes reprend les caractéristiques d'habitat et de distribution géographique de l'espèce.
Sepioteuthis : du latin [sepia] = seiche, et du grec [teuthis] = calmar ;
sepioidea : du latin [sepia], la seiche, et du grec [-oidea], qui signifie "à aspect de, qui ressemble à".
L'ensemble du nom signifie donc "calmar-seiche à aspect de seiche".
Numéro d'entrée WoRMS : 342241
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Mollusca | Mollusques | Organismes non segmentés à symétrie bilatérale possédant un pied musculeux, une radula, un manteau sécrétant des formations calcaires (spicules, plaques, coquille) et délimitant une cavité ouverte sur l’extérieur contenant les branchies. |
Classe | Cephalopoda | Céphalopodes | Yeux complexes, coquille interne, externe cloisonnée ou absente, cavité palléale musclée, siphon musculeux, tentacules ou bras (munis de ventouses). |
Sous-classe | Coleoidea | Coléoïdes | Ventouses sur les bras, au nombre de 8 au moins. Bras hectocotyle chez le mâle pour le transfert des spermatophores. 2 branchies, 2 néphridies, une coquille interne ou vestigiale, des chromatophores, une poche à encre, un grand cerveau. |
Ordre | Myopsida | Myopsides | Calmars possédant une membrane cornéenne transparente recouvrant l'œil. Les tentacules et les bras portent des ventouses mais jamais de crochets. Cet ordre comprend 2 familles (dont les Loliginidés) et peu d'espèces mais ces dernières sont pour la plupart côtières et donc plus familières. |
Famille | Loliginidae | Loliginidés | Calmars côtiers et peu profonds. Certaines espèces tolèrent de faibles salinités. Les nageoires se rejoignent à l'extrémité postérieure du corps et peuvent s'étendre sur une partie ou sur toute la longueur du manteau. Les bras portent généralement 2 rangées de ventouses et les massues tentaculaires en portent 4 rangées. Le bras inférieur gauche est généralement modifié chez les mâles adultes (bras hectocotyle). |
Genre | Sepioteuthis | ||
Espèce | sepioidea |
Joli mouvement d'ailes
Ce calmar nage, bien entendu, à reculons : en s'éloignant du photographe.
L'Aquarium, Port-Louis (Guadeloupe), 5 m
03/2011
En escadrille
Les mouvements et l'attitude de ces calmars sont si parfaitement synchronisés qu'ils ressemblent à un motif décoratif.
Pointe des Nègres, Martinique, en surface
14/03/2007
Petit groupe caractéristique
On note la taille exceptionnelle des yeux !
Pointe des Nègres, Martinique, en surface
12/07/2008
Nage en groupe
Ce groupe de juvéniles a adopté une tenue d'équipe : un semis de taches brunes disposées en larges mailles sur un fond blanc.
Les Arches, Guadeloupe, juste sous la surface
16/05/2011
Pupille
La forme du corps est fuselée, la pupille est en forme de W aplati.
Saint-Louis, Marie-Galante (971), 10 m
28/12/2010
Chromatophores
Sur ce jeune spécimen preque transparent, on distingue les taches colorées des cellules pigmentaires qui lui permettent de changer très rapidement de motif et de coloration.
Anses d'Arlet, Martinique, 4 m, de nuit
11/12/2014
Avant la fuite
Cette attitude est couramment observée avant un changement brutal de direction. L'animal est ici en vue ventrale, noter le siphon largement ouvert, prêt à envoyer un puissant jet d'eau (ou d'encre).
L'Aquarium, Port-Louis (Guadeloupe), 5 m
03/2011
Tentacules pliés
En position redressée, tentacules rabattus sous le manteau, ce calmar s’apprête à fuir. Cette attitude est parfois observée juste avant la capture d’une proie, ou encore chez les femelles prêtes à déposer leur ponte dans les récifs.
L'Aquarium, Port-Louis (Guadeloupe), 5 m
03/2011
Curieuse attitude
Ce calmar menace-t-il, ou essaie-t-il de se faire prendre pour un rameau de gorgone ?
Pointe des Nègres, Martinique, 6 m
27/03/2009
Couple
Ce calmar a visiblement deux messages différents à faire passer, à sa gauche et à sa droite !
La ligne blanche au milieu du dos est caractéristique de cette phase de l'accouplement.
Pointe des Nègres, Martinique
31/10/2007
Sur un fond sableux
Là encore, il s'agit probablement d'un couple.
La Caye, Guadeloupe, de nuit
26/02/2010
Ponte
Un calmar a laissé sa ponte collée sous ce petit surplomb, aux bons soins de la murène dorée qui semble garder les œufs !
Martinique, Pointe des Nègres
22/02/2007
Bébé au palier
Aperçu au palier, voici un joli petit calamar de récif (environ 4 cm). Minuscule et fragile, mais il essaie déjà d'intimider avec un jeu de tentacules !
Anses d'Arlet (Martinique), 3 m
01/2017
Palette de couleurs
La gamme des nuances possibles est très étendue.
Cocas Wrech, République Dominicaine, 8m
20/02/2007
Palette nocturne
De nuit : des couleurs fluorescentes apparaissent.
Pointe des Nègres, Martinique, de nuit
20/01/2003
Pyjama
Ravissante tenue de nuit, piquetée de blanc sur le dos et à rayures bronze et or sur le ventre.
La position des tentacules a sans doute un sens dans le système de communication de l'animal.
La Caye, Guadeloupe, de nuit
26/05/2010
Autre tenue de nuit
Une confusion avec une seiche serait ici tout à fait compréhensible !
La Caye, Guadeloupe, de nuit
02/06/2010
Noir de rage
Ce petit calmar dérangé fait voir qu'il n'est pas content : il noircit à partir de la tête !
Martinique, Trois-Ilets
02/2016
Presque noir
Malgré le noircissement de la coloration, le motif de points blancs sur la tête et de tirets sur les « ailes » reste bien distinct.
Bonaire, Antilles néerlandaises, 1,50 m
26/03/2005
Tout pâle
En très peu de temps il peut virer au blanc presque pur suite à la contraction des chromatophores.
Pointe des Nègres, Martinique, en surface
31/10/2007
Translucide
Ce calmar est un adepte du pointillisme. Chaque petite tache correspond à une cellule pigmentaire ou chromatophore. Sous contrôle nerveux, ces taches peuvent s’étaler, se contracter ou changer de nuance à volonté.
L'Aquarium, Port-Louis (Guadeloupe), 5 m
03/2011
Motifs personnalisés
Chaque calmar a un motif de coloration unique de taches sur la tête, sur le corps, sur la voilette, qui permet de le reconnaître et de le suivre dans un groupe, malgré les changements fréquents de coloration.
Playa del Carmen, Mexique
2005
Rédacteur principal : Anne-Lise ROBLIN-BRIEU
Vérificateur : Alain GOYEAU
Responsable régional : Anne PROUZET
Jereb P., Roper, C.F.E. (eds), 2010, Cephalopods of the world. An annotated and illustrated catalogue of cephalopod species known to date, Volume 2 : Myopsid and Oegopsid Squids, FAO Species Catalogue for Fishery Purposes, 605p.
Moynihan M, Rodaniche AF, 1982, The behavior and natural history of the Caribbean Reef Squid Sepioteuthis sepioidea. With a consideration of social, signal and defensive patterns for difficult and dangerous environments, Advances in Ethology, 25, Parey, Berlin-Hamburg, 151p.
La page de Sepioteuthis sepioidea dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN