Bord antérieur du disque arrondi
Museau saillant très réduit
Queue longue armée d'un à trois aiguillons venimeux
Couleur du dos uniformément violacée à bleutée
Face ventrale sombre
Galuchat pélagique
Pelagic stingray, blue stingray, violet stingray, black skate (GB), Trigone violeto, ferraccia, pastinaca violacea, vastunaca spinosa (I), Raya-látigo violeta, raya látigo pelágica (E), Pelagischer Stechrochen (D), Uge-violeta (P), Violette pijlstaartrog (NL), Pelagisk pigrokke (Danemark), Violett spjutrocha (Suède), Volina (Serbie), Boll tork (Malte), Glafkotrygona (Grèce), Ignelivatoz (Turquie)
Trygon violacea Bonaparte, 1832
Dasyatis violacea (Bonaparte, 1832)
Trygon purpurea Müller & Henle, 1841
Dasyatis purpurea (Müller & Henle, 1841)
Dasyatis purpureus (Müller & Henle, 1841)
Dasyatis atratus Ishiyama & Okada, 1955
Dasyatis guileri Last, 1979
Circumglobale
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]La pastenague violette est une espèce circumglobale* qui présente une affinité pour les eaux tropicales et tempérées du globe.
Pteroplatytrygon violacea est considérée par l'ensemble des auteurs comme la seule espèce de raie pastenague épipélagique* (zone 0-200 mètres), évoluant en haute mer au-dessus des grands fonds.
La distribution bathymétrique de la pastenague violette est comprise
entre la surface et une centaine de mètres de profondeur, avec un
maximum documenté de 381 mètres.
Selon certains auteurs, les mâles seraient rencontrés plus profondément que les femelles.
Bien
que la couche d'eau superficielle du large constitue l'habitat
privilégié de la pastenague violette, l'adoption d'un comportement nouveau, au cours de l'été 2018, plus conforme à celui des autres Dasyatidés, remet en cause le caractère strictement épipélagique de l'espèce. De nombreux témoignages et captures ont attesté la présence de P. violacea dans les eaux littorales méditerranéennes ou sur le fond et confirment les comportements isolés déjà observés dans le nord de l'Adriatique (2004-2005), en Corse (2008, observation personnelle du rédacteur), au nord-est du Brésil (2012) et en Turquie (2016).
Un comportement migrateur est observé en fonction de la température de l’eau. D’après Forselledo et al. (2008), aucune capture n’a été réalisée dans des eaux d’une température inférieure à 15,3 °C.
La raie pastenague violette est caractérisée par la forme fortement arrondie du bord antérieur de son disque qui se termine par un museau saillant très réduit, parfois difficilement discernable. Au niveau des pectorales, le disque présente une forme nettement angulaire.
La surface dorsale du disque est lisse à l'exception de quelques très courtes épines sur la nuque et la ligne dorsale médiane. La queue, longue, en forme de fouet est souvent tronquée. Sa longueur est généralement inférieure à deux fois la longueur du corps, jusqu'à trois fois chez les jeunes. La queue est armée d'un à deux (plus rarement trois) aiguillons venimeux fortement dentelés et présente un long repli cutané, uniquement sur sa face ventrale.
La couleur du dos est uniformément violacée à bleutée.
La face ventrale, souvent un peu plus pâle que le dos, est également sombre.
P. violacea atteint la taille maximum (largeur du disque) de 96 cm. Le poids maximum publié est de 49 kg.
Le genre Pteroplatytrygon ne comprend à ce jour qu’une seule espèce. Au sein de la famille des Dasyatidés, certaines espèces proches peuvent être confondues :
Le régime alimentaire de Pteroplatytrygon violacea est varié (crustacés, ptéropodes, hétéropodes, amphipodes, poissons, céphalopodes et vers polychètes). Il est essentiellement composé de petites proies comprises entre 1 et 4 cm.
Au Brésil ( and Rotundo, 2012) comme en mer Adriatique (Lipej et al., 2013), les poissons pélagiques, dont l'anchois, constituent la base du régime alimentaire de la pastenague violette.
Cependant, la présence d'espèces benthiques* (Dactylopterus volitans, Serranidés, hippocampes, gobies, seiches,...) dans les contenus stomacaux montre qu'elle se nourrit occasionnellement sur le fond.
Selon certains auteurs, les méduses et autres Cœlentérés (Cnidaires + Cténophores) constituent des proies importantes du régime alimentaire.
Le comportement original consistant à ramener des proies à sa bouche à l’aide de ses ailes a été rapporté.
Des zones d'ombre subsistent encore sur la connaissance du cycle de reproduction de la pastenague violette.
La taille de maturité sexuelle est comprise entre une largeur de disque (LD) de 34 à 47,8 cm chez les mâles et 39 à 50 cm chez les femelles.
P. violacea développe un mode de reproduction ovovivipare*. L’embryon* se développe dans un premier temps en absorbant le jaune de l’œuf (vitellus*) et bénéficie ensuite d’un apport additionnel de nourriture par absorption d’un « lait » utérin issu de la mère grâce à des structures spécialisées. Le processus de vitellogenèse* parait être concomitant à la gestation. La période de mise bas varie en fonction des zones géographiques et la naissance des petits interviendrait après une gestation* rapide de 2 à 4 mois (Cox and Francis, 1997).
Le nombre de petits mis au monde varie de 2 à 13. Leur taille à la naissance est comprise entre 14 et 26 cm de largeur de disque.
La femelle semble pouvoir stocker le sperme* durant plus d’un an.
La forte augmentation des observations de femelles dans les eaux côtières, au cours de l'été 2018, aurait été corrélée à la mise bas des petits. Il est toutefois étonnant qu'aucun nouveau-né ou juvénile n'ait été signalé.
Le cas très rare d'une pastenague violette hermaphrodite* anormale (intersexuelle) a été signalé au large des côtes méridionales brésiliennes (Ribeiro-Prado et al., 2009).
Plusieurs parasites sont associés à la pastenague violette, parmi lesquels on peut noter :
La longévité de l'espèce est estimée à 10 ans.
La raie pastenague violette semble avoir peu de prédateurs. Si quelques mammifères marins et requins peuvent représenter un danger potentiel, le requin océanique Carcharhinus longimanus est le seul prédateur qu'on lui connaisse.
Le dard venimeux est plus développé, en moyenne, chez les mâles (147 mm) que chez les femelles (128 mm). Le nombre moyen de dentelures est en général de 191 chez les mâles contre 161 chez les femelles.
Le mode de vie essentiellement pélagique* et hauturier de Pteroplatytrygon violacea limite les risques de rencontres et d'accidents. Sa récente apparition près des côtes et la curiosité qu'elle peut susciter imposent cependant d'être prudent en sa présence. Les pêcheurs à la palangre de surface constituent une population plus exposée au danger du fait qu’ils manipulent des individus stressés ou blessés. La pastenague violette peut infliger de très douloureuses blessures à l’aide de ses aiguillons venimeux. La piqûre cause un empoisonnement neurotoxique et cardiotoxique dû à des cellules épithéliales* venimeuses auquel s’ajoute les dommages mécaniques liés aux dards et à leurs dentelures. Les principaux symptômes, outre les douleurs intenses, se traduisent par une forte transpiration ou salivation, des fasciculations musculaires (tressautements musculaires et crampes), des nausées, des vomissements, des convulsions ou une détresse ventilatoire. Malgré le danger réel qu’elle représente et le risque de complications graves (nécrobiose* et infections bactériennes), la blessure est efficacement traitée par anticoagulants et n'est pas mortelle pour l’homme.
L’absence de valeur commerciale de l’espèce, rejetée en mer, a longtemps contribué au fait qu'elle ait été sous-évaluée ou ignorée. P. violacea est une espèce commune des prises accessoires des pêcheries pélagiques hauturières. Les individus capturés sont souvent tués en raison de leur dangerosité. Concernant les individus relâchés vivants, une partie d’entre eux est souvent mutilée et le taux de survie demeure méconnu. Différentes mesures techniques sont élaborées pour limiter les captures accessoires (Piovano et al., 2009 ; Ferrari et Kotas, 2013 ; Garibaldi, 2015).
Pteroplatytrygon violacea a été classée par l'UICN* dans la catégorie "Préoccupation mineure" (Least Concern = LC).
Pastenague : issu du latin [pastinaca] = panais, qui désigne une racine comestible proche de la carotte. Rondelet en 1554 précise que la queue de ce poisson dépourvue de nageoires a la « couleur et rondeur » de la racine du panais.
violette : directement traduit du latin et relatif à sa couleur.
Pteroplatytrygon : provient de la décomposition du grec [ptero] = nageoire, aile, [platys] = plat et [trygon] = pastenague.
violacea : du latin [viola] = violet (liée à sa coloration violacée).
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Classe | Chondrichthyes | Chondrichthyens | Squelette cartilagineux, deux nageoires dorsales et une anale (primitivement), nageoire caudale hétérocerque*, deux paires de nageoires paires, bouche disposée sur la face ventrale. |
Sous-classe | Elasmobranchii | Elasmobranches | Squelette des nageoires pectorales tribasal. Deux nageoires dorsales. 5 ou 6 paires de fentes branchiales et des spiracles. |
Super ordre | Euselachii | Sélaciens | Raies et requins. |
Ordre | Myliobatiformes | Myliobatiformes | Raies dont la dentition évoque une meule. |
Famille | Dasyatidae | Dasyatidés | Famille des raies pastenague. |
Genre | Pteroplatytrygon | ||
Espèce | violacea |
Raie pélagique
C'est normalement une raie pélagique (un de ses noms anglais) que l'on rencontre habituellement au large.
Par période, par exemple à l'été 2018, l'espèce s'est montrée très présente sur les côtes méditerranéennes françaises.
Banyuls-sur-Mer (66), 1,5 m
29/07/2018
Couleur du dos
La couleur du dos est uniformément violacée à bleutée.
Grande Baie, rade de Villefranche-sur-mer (06), Méditerranée, 3 m
12/08/2018
Ventre sombre
Bien qu'un peu plus pâle que le dos, la face ventrale est également sombre, ce qui permet de distinguer l'espèce de certaines autres lui ressemblant.
Sur cette image, nous identifions très clairement le sexe le l'individu : il y a deux ptérygopodes, c'est un mâle !
Au large d'Antibes (06)
08/2019
Museau arrondi
La raie pastenague violette est caractérisée par la forme fortement arrondie du bord antérieur de son disque qui se termine par un museau saillant très réduit, parfois difficilement discernable.
Digue est, Etang de Thau (34), 1 m
07/10/2011
Pectorales
Au niveau des pectorales, le disque présente une forme nettement angulaire.
Grande Baie, rade de Villefranche-sur-mer (06), Méditerranée, 3 m
12/08/2018
Queue en fouet
La queue, longue, en forme de fouet est souvent tronquée mais ça n'a pas l'air d’être le cas chez cet individu.
Sa longueur est généralement inférieure à deux fois la longueur du corps, jusqu'à trois fois chez les jeunes.
Au large d'Antibes (06), mer Méditerranée
08/2019
Vue de dessus
Notez que l'aiguillon caudal est bien visible !
Banyuls-sur-Mer (66), Méditerranée
29/07/2018
Plus près des côtes ?
Bien que la couche d'eau superficielle du large constitue l'habitat privilégié de la pastenague violette, l'adoption d'un comportement nouveau, au cours de l'été 2018, où l'espèce a été vue bien plus souvent près des côtes, remet quelque peu en cause le caractère strictement épipélagique de l'espèce.
Marseille (13), 5 m
02/08/2015
Sauvetage au large
Laissons parler l'un des photographes présent ce jour-là :
"Lors de nos sorties en mer, nous avons l'habitude de ramasser les déchets flottants. Ce jour-là, nous récupérons deux bouteilles en plastique dérivant en surface, reliées à un fil de pêche. En récupérant le tout sur le bateau, nous sentons une résistance au bout de la ligne. Une pastenague violette apparaît, prise à l'hameçon !
Nous nous mettons à l'eau pour l'observer rapidement et constatons que l'hameçon est pris dans sa mâchoire !"
Au large d'Antibes (06), mer Méditerranée
08/2019
Sauvetage au large : la raie et le pilote
Suite du sauvetage et couple reformé :
... "Nous nous mettons à l'eau pour l'observer rapidement et constatons que l'hameçon est pris dans sa mâchoire. La pastenague est accompagnée par un poisson-pilote (Naucrates ductor) qui lui tourne autour sans relâche.
Nous remontons la raie, la plaçons précautionneusement dans une caisse que nous avions à bord, remplie d'eau et la positionnons sur le dos en maintenant sa queue à l'aide d'une serviette humide. L'un d'entre nous a ensuite délicatement retiré l'hameçon.
Lorsque la raie a été remise à l'eau, nous avons eu la surprise de voir le petit poisson-pilote se hâter vers elle. Alors que nous le pensions parti, il l'attendait patiemment sous la coque du bateau et nous avons eu la joie de les voir sonder côte à côte."
A noter qu'une vétérinaire était présente à bord.
Il n'y a pas eu de photo "post-opération" !
Au large des côtes d'Antibes (06), Méditerranée
08/2019
Précautions à prendre
Suite à l'intervention salvatrice de l'image précédente, précisons ce qu'il faut savoir sur cette espèce possédant un dard dangereux (l'un des intervenants est vétérinaire).
"Durant toute cette manipulation, il est nécessaire de ne pas toucher l’animal avec les mains et de n’exercer aucune pression sur sa peau avec quoi que ce soit qui puisse enlever son mucus protecteur. Il faut garder en mémoire que chaque contact direct avec la peau, très fine, laisse des traces, qui ne sont pas visibles immédiatement mais qui apparaissent au bout de quelques heures. Ces zones s’infectent ensuite et peuvent se transformer en lésions, selon l’état de l’animal.
Il faut également faire attention à la queue qui porte des dards venimeux et que la raie fouaille pour se défendre.
Il est nécessaire dans des cas comme celui-ci d'agir vite et précautionneusement, en minimisant les contacts avec l'animal."
Au large des côtes d'Antibes (06), Méditerranée
08/2019
Rédacteur principal : Jean-Jacques RIUTORT
Responsable régional : Alain-Pierre SITTLER
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Pteroplatytrygon violacea
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La page sur Pteroplatytrygon violacea sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase
La fiche de Pterolatytrygon violacea dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN