• Pandea conica | DORIS

    Pandéa

    Pandea conica | (Quoy & Gaimard, 1827)

    N° 417

    Cosmopolite

    Clé d'identification

    Petite méduse (taille de 3 cm environ)
    Ombrelle en cloche très prononcée, conique, bien plus haute que large
    Gonades et manubrium visibles à travers l'ombrelle, vivement colorés en rouge
    Gonades plissées, creusées de petites fossettes
    Tentacules très nombreux et disposés tout autour de l'ouverture de l'ombrelle, aplatis à leur base

    Noms

    Synonymes du nom scientifique actuel

    Dianaea conica Quoy & Gaimard, 1827

    Distribution géographique

    Cosmopolite

    Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Europe (côtes françaises), ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises]

    Cosmopolite, parties tempérées chaudes des océans.

    Biotope

    Pandea vit dans le plancton des eaux du plateau continental, parfois elle est vue très près de la côte également et peut être rencontrée à moins de 10 m de profondeur.

    Description

    L'ombrelle de cette petite méduse (taille comprise entre 2 et 3 cm environ) est en cloche très prononcée, conique, bien plus haute que large, sans protubérance sur son sommet. Les tentacules sont très nombreux et disposés tout autour de l'ouverture de l'ombrelle. Ils sont très comprimés, aplatis à leur base, et sur cette base se trouve un ocelle*. Entre eux sont disposées de fines lignes de cellules urticantes (ou cnidocytes*) qui donnent à l'exombrelle* une allure rayée. Il y a donc le même nombre de rangées de cnidocytes* que de tentacules. Les tentacules sont en tire-bouchon d'une manière prononcée lorsqu'ils ne sont pas en position de pêche.
    A l'intérieur de la cloche pend le manubrium* qui s'ouvre par la bouche avec 4 lèvres courtes et recourbées. Dans le manubrium* (formé par la réunion des bras buccaux) se développent les gonades* (glandes sexuelles), vivement colorées en rouge (ainsi que le manubrium) et plissées, creusées de petites fossettes.
    L'estomac est central, il en part 4 canaux radiaires légèrement festonnés*.
    Les individus adultes ont des lèvres buccales qui deviennent extrêmement plissées et un nombre de tentacules qui augmente.

    Espèces ressemblantes

    Neoturris pileata (Forsskal, 1775) est très semblable à pandéa, mais s'en distingue par l'absence d'ocelles et par une taille un peu plus grande : 3 à 4 cm. Répartition : Méditerranée. Son polype est inconnu.

    Alimentation

    Pandea se nourrit de zooplancton gélatineux.

    Reproduction - Multiplication

    Il y a alternance de phase méduse et de phase polype, comme chez la majorité des hydraires, mais la phase polype se développe sur un support très original : la coquille d'un Ptéropode (Mollusque planctonique) du genre Clio !

    Vie associée

    Le Crustacé Amphipode Hyperia galba peut être observé dans la cavité sous-ombrellaire des pandéa.

    Divers biologie

    La nage de Pandea est assez rapide et s'effectue par des contractions brusques de l'ombrelle suivies de périodes de repos avec tentacules très allongés, en position de pêche.

    Informations complémentaires

    Un certain nombre d'informations utilisées pour cette fiche proviennent d'un document communiqué par Mme Jacqueline GOY et ne sont donc pas accessibles en bibliographie.

    Origine des noms

    Origine du nom français

    Transposition du nom scientifique.

    Origine du nom scientifique

    Pandea est le nom d'une fille d'Héraclès ou Hercule.
    conica se réfère à la forme de l'ombrelle, conique.

    Classification

    Termes scientifiques Termes en français Descriptif
    Embranchement Cnidaria Cnidaires

    Organismes aquatiques (marins pour la plupart) libres ou fixés, carnivores, principalement à symétrie radiaire, caractérisés par des cellules urticantes : les cnidocytes. Deux morphologies principales : le polype et la méduse. La larve est une planula.

    Classe Hydrozoa Hydrozoaires Cnidaires dont le cycle de vie est alterné, mais de façon inconstante, par deux phases différentes : le polype et la méduse. Présence d’un velum dans la méduse (dite craspédote), gonades ectodermiques, perte des septes, perte des cnidocytes endodermiques. Coloniaux ou solitaires. Quelques espèces d’eau douce.
    Sous-classe Hydroidolina Hydroïdes Hydrozoaires dont le cycle de vie présente toujours une phase polype.
    Ordre Anthoathecata Anthoathécates

    Hydraires dont la phase polype est dépourvue de thèques protectrices rigides. Phase polype presque exclusivement benthique, quelques espèces tropicales sécrétant un exosquelette calcaire (coraux de feu). Méduse avec ombrelle haute possédant des ocelles, les gonades se développent autour du manubrium.

    Sous-ordre Filifera Filifères Hydroïdes coloniaux, tentacules des polypes filiformes, anthoméduses, quelques espèces sécrètant un squelette calcaire (Hydrocoralliaires).
    Famille Pandeidae Pandéidés
    Genre Pandea
    Espèce conica

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