Corps souple, gluant, sans écailles comprimé dorsoventralement
Tête volumineuse, museau large et plat en forme de bec de canard
Nageoires dorsale et anale longues, soudées à la base de la queue
Teinte grise ou violacée à brun rougeâtre, voire verdâtre
Dos et flancs mouchetés de pois sombres (parfois indistincts)
Deux ocelles post-oculaires d'un bleu vif cerclé de brun
Taille moyenne entre 6 et 7 cm au stade adulte
Porte-écuelle pourpre, gluette barbier, meunier de Cornouailles, lépadogastère pourpre
Cornish sucker, shore clingfish (GB), Succiascoglio (I), Xucladits porpra (E), Sugador (P), Cornwall-dobbeltsuger (Danemark)
Cyclopterus purpureus Bonnaterre, 1788
Lepadogaster lepadogaster purpurea Bonnaterre, 1788
Lepadogaster lepadogaster purpureus Bonnaterre, 1788
Lepadogaster rostratus Bloch & Schneider, 1801
Cyclopterus cornubicus Shaw, 1804
Cyclopterus ocellatus Donovan, 1806
Lepadogaster gouanii Risso, 1810
Cyclopterus spatula Cloquet, 1818
Lepadogaster cornubiensis Fleming, 1828
Cycloptera spathulata Lacepède, 1832
Lepadogaster bitentaculatus Valenciennes, 1843
Lepadogaster webbianus Valenciennes, 1843
Atlantique Est et Méditerranée occidentale
Zones DORIS : ● Europe (côtes françaises), ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ○ [Méditerranée française]Le porte-écuelle de Cornouailles est
présent en Atlantique Est, depuis l'Écosse au nord jusqu'au Sénégal au sud, en
passant par les îles Canaries et Madère. On le trouve également en
Méditerranée occidentale, où l'espèce est présente sur les côtes
françaises, avec une limite probable vers la Grèce et la Crète.
Le porte-écuelle de Cornouailles est une espèce sciaphile* non territoriale, vivant dans les eaux de mer tempérées.
Comme les autres espèces du genre Lepadogaster, il fréquente, grâce à sa ventouse ventrale, les zones rocheuses de ressac à faible profondeur, soumises à des courants plus ou moins forts. On le retrouve essentiellement entre la surface et 5 m de fond, avec un maximum avoisinant les 10 mètres. Plus précisément, c’est une espèce qu’on retrouve dans les zones subtidale* et intertidale* supérieures. Il vit dans les éboulis, dans lesquels il se cache en se collant sous des pierres et des roches de grande taille.
A la différence du porte-écuelle de Gouan essentiellement présent sous des roches d’une surface légèrement supérieure à celle d’une feuille A5 (autour de 400 cm²), le porte-écuelle de Cornouailles a tendance à favoriser de plus gros rochers présentant des surfaces moyennes équivalentes à celle d’une feuille A4 (autour des 650 cm²) et abritant une plus grande diversité d’organismes.
Il peut également être présent sur les rivages rocheux et sur les parties rocheuses de l’estran* : on le retrouve alors sous les rochers, dans des vasques d'eau ou des couverts d’algues appartenant souvent aux genres Himanthalia ou Laminaria.
Le porte-écuelle de Cornouailles est un petit poisson solitaire possédant un corps souple, gluant, sans écailles et comprimé dorsoventralement. Il mesure en moyenne entre 6 et 7 cm, avec un maximum observé de 7,5 cm. Son allure générale se rapproche de celle d’un têtard, avec un corps et une queue effilés et une grosse tête, large et volumineuse, sur laquelle on retrouve deux gros yeux ainsi qu’un museau large et aplati en forme de bec de canard. En arrière des narines et entre les yeux, on peut remarquer deux appendices (tentacules*) sombres.
De couleur assez variable, il présente généralement une teinte grise ou violacée à brun rougeâtre, voire parfois verdâtre, plus ou moins sombre et contrastée. La robe est ponctuée de petites taches sombres rondes ou ovales, également grises ou violacées, généralement plus sombres que la coloration du corps. Parfois très ovalisées, ces taches apparaissent comme des bandes sombres verticales sur les flancs tandis qu'elles demeurent ponctuelles sur le dos. Cette livrée peut varier selon l’humeur et le substrat* sur lequel se trouve le poisson. La nuque et la tête présentent de fines lignes claires, essentiellement de couleur blanc-beige à bleu clair. On y retrouve également systématiquement deux ocelles* postoculaires constitués d'un cercle bleu vif entouré d’un large anneau brun et d’un fin cercle bleu irrégulier.
La nageoire dorsale est unique et longue (18 ou 19 rayons), reliée à la base de la queue. La nageoire anale, mesurant la moitié de la nageoire dorsale, s’étend elle aussi jusqu’à la nageoire caudale, formant visuellement une nageoire postérieure quasi-unique (similaire à celle de l'anguille) de teinte rougeâtre, pouvant être plus vive chez les mâles. Comme chez tous les Gobiesocidés, les nageoires pelviennes sont modifiées et reliées en une ventouse ventrale assez puissante pour adhérer au substrat (permettant au poisson d’être présent dans des zones à fort ressac). Ces pelviennes sont disposées en deux disques (avant et arrière) comportant chacun de 5 à 6 rangées de papilles*.
Il existe un dimorphisme* sexuel qui s’exprime de plusieurs façons : les mâles sont plus gros que les femelles et présentent des joues plus larges. De plus, leurs nageoires dorsale, caudale et anale peuvent présenter des teintes rouges plus vives.
Le porte-écuelle de Cornouailles peut aisément être confondu avec d’autres espèces de porte-écuelles (du genre Lepadogaster ou non). Plusieurs critères morphologiques permettent d’éviter la confusion de L. purpurea avec les espèces qui suivent :
Le porte-écuelle de Cornouailles est un poisson plutôt vif qui chasse à l’affût : passant de longues périodes caché dans des abris fournis par son habitat (dont un abri principal), il attend qu'une proie potentielle passe à sa portée pour la happer avec une rapidité étonnante. Il retourne ensuite immédiatement se mettre à l’abri pour la manger.
Très vif sur de courtes distances, il s’avère être un piètre nageur pour des déplacements plus lointains. Outre cette technique de chasse à l’affût, il lui arrive de se nourrir de petites proies fixées sur les surfaces rocheuses, ou plus occasionnellement d’algues.
C’est un poisson essentiellement carnivore : son régime alimentaire se compose de petites proies telles que petits crustacés, mollusques gastéropodes et bivalves, voire œufs de poisson ou petits poissons pouvant atteindre la moitié de sa taille. On retrouve également des algues dans son régime alimentaire, mais dans des proportions assez faibles, inférieures à 10 %.Lepadogaster purpurea est une espèce ovipare* et gonochorique*. Habituellement solitaire, le porte-écuelle de Cornouailles se réunit avec d’autres congénères uniquement pour se reproduire. Contrairement aux deux autres espèces de Lepadogaster, la reproduction se déroule en hiver, d’octobre à avril.
Les femelles déposent leurs œufs sur un support solide : dessous de pierre, anfractuosité, cuvette, revers de galets, etc. Le mâle vient ensuite les féconder, formant un tapis jaune d’or pouvant virer à l’orange au cours du développement. Les œufs sont de forme ovale avec un diamètre moyen de 1,8 mm. Ils possèdent une surface inférieure aplatie, fixée aux rochers par des filaments. Les pontes couvrent des surfaces proches de 4 cm², représentant en moyenne 144 œufs (entre 60 et 177).
C’est le mâle qui fournit les soins parentaux pendant toute la durée du développement embryonnaire, soit environ 21 jours à des températures d'environ 14°C. A l’éclosion, les larves* ne mesurent que quelques millimètres, 5,2 mm en moyenne. Elles sont nageuses et donc pélagiques* durant les premières semaines de vie ; le passage à la vie benthique* se fait graduellement, en 33 jours au maximum. Passé ce délai, les alevins (mesurant en moyenne 9,5 mm) vivront exclusivement sur le fond. Passé ce stade, les fréquences de nage et sa recherche de nourriture resteront très faibles comparées à celles de L. lepadogaster et L. candolii.
Aucune vie associée particulière n’est référencée pour cette espèce ou pour le genre. On peut toutefois noter la relation qu’il y a entre cette espèce et les 2 genres d’algues Himanthalia et Laminaria. Genres parmi lesquels on le retrouve enfoui quasi exclusivement lorsqu’il est présent sur l’estran* à marée basse. Cette préférence peut s’expliquer par la capacité de ces algues (forte densité et taille conséquente) à l’accueillir à basse mer en permettant de maintenir un biome* assez humide pendant de longues heures.
La longévité maximale observée est de 3 ans.
Le porte-écuelle de Cornouailles pratique le mimétisme* et plus spécifiquement l’auto-mimétisme (il imite une portion seulement du corps d’un prédateur ou de son propre corps). La présence de deux ocelles* bien ronds sur le dessus de la tête lui permet ainsi de simuler de gros yeux, tromperie lui permettant probablement de dissuader les prédateurs de l'attaquer et lui offrant la possibilité de fuir plus facilement.
Essentiellement présent entre 1 et 5 m de profondeur, on peut le retrouver sur l’estran* à marée basse, dans de petites vasques d’eau, sous des rochers humides ou bien enfoui dans des algues du genre Himanthalia ou Laminaria. Possédant une respiration aérienne facultative (ou dite semi-aquatique), il est apte à supporter des émersions temporaires : il peut ainsi survivre quelques heures en dehors de l’eau, à condition qu’il ne se dessèche pas.
Tout comme L. lepadogaster, le choix de son habitat est propre à L. purpurea, qu’il s’agisse de la taille ou de la nature de la roche choisie. Cette particularité fait que même dans les zones géographiques où l’on retrouve les deux espèces, aucune compétition interspécifique ne semble se produire.
L. purpurea se comporte de manière beaucoup plus passive comparée aux autres espèces du genre, la rendant moins facilement observable. Ce porte-écuelle passe nettement plus de temps à l’intérieur de son abri, plutôt qu'à interagir avec les espèces avoisinantes ou bien à se déplacer. Lors de ces déplacements, il a un rythme de nage beaucoup plus lent.
Bien qu’assez commun sur nos côtes, son mode de vie sous les rochers, les cailloux et au niveau des anfractuosités fait du porte-écuelle de Cornouailles un animal discret et peu rencontré (les plongeurs ou promeneurs qui le photographient soulèvent généralement les pierres pour le débusquer et les remettent aussitôt en place pour limiter la perturbation occasionnée pour les autres espèces présentes).
Dans la littérature précédant les travaux de l'étude (Henriques, 2002), il était écrit qu’on pouvait aisément confondre L. lepadogaster (regroupant les deux sous-espèces L. lepadogaster et L. purpurea à l’époque) avec L. zebrina (Lowe, 1839), censée être présente dans l’est de l’Atlantique, à Madère et aux Canaries. Depuis cette étude, la clarification entre ces espèces a été établie : L. purpurea est devenue une espèce à part entière et clairement distincte de L. lepadogaster bien qu’étroitement apparentée et L. zebrina a été reconnue comme une sous-population de L. lepadogaster à Madère. Ces espèces étant extrêmement proches, il aura fallu des analyses génétiques pour clarifier leurs relations taxonomiques et valider ces deux espèces à part entière.
Encore aujourd’hui, cette espèce demeure assez rare dans les collections de musées, cela étant probablement du à un artefact de collection et à une méconnaissance de sa distinction avec L. lepadogaster avant 2002. Par exemple en 2015, on la retrouvait dans seulement 6 lots, comptant un maximum de 5 individus chacun.Le porte-écuelle de Cornouailles a été évalué pour la liste rouge de l'UICN* des espèces menacées et a été classé dans la catégorie Least Concern (LC) soit préoccupation mineure.
Porte-écuelle : dénommé ainsi en raison de la présence du disque ventral formé par les nageoires pelviennes, faisant office de puissante ventouse. Le fait que cette ventouse ventrale supporte aisément le poids d’une assiette justifie ce nom de porte-écuelle.
Lepadogaster : du grec [lepa] = rocher, [ados] = palette et [gaster] = estomac. On peut traduire ce terme par : "ventre collé au rocher" et cela vient du fait que cet animal vit principalement sur le fond, sous les pierres, fixé par sa ventouse ventrale.
purpurea : du grec ancien [porphyra] = pourpre, qui a donné [purpureus] en latin, signifiant pourpre/violet-foncé en référence à son teint violacé/pourpre.
Numéro d'entrée WoRMS : 126519
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Vertebrata | Vertébrés | Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. |
Super classe | Osteichthyes | Ostéichthyens | Vertébrés à squelette osseux. |
Classe | Actinopterygii | Actinoptérygiens | Ossification du crâne ou du squelette tout entier. Poissons épineux ou à nageoires rayonnées. |
Sous-classe | Neopterygii Teleostei | Néoptérygiens Téléostéens | Poissons à arêtes osseuses, présence d’un opercule, écailles minces et imbriquées. |
Ordre | Gobiesociformes | Gobiesociformes | |
Famille | Gobiesocidae | Gobiésocidés | |
Genre | Lepadogaster | ||
Espèce | purpurea |
Petit poisson discret affichant deux ocelles bleus à contour brun
Reconnaissable à ses deux ocelles post-oculaires bleus à contour brun, ce petit poisson à la forme étrange vit le plus souvent à l'abri des regards, caché sous des pierres ou des roches à faible profondeur.
Pleumeur-Bodou (22), estran
11/03/2009
De profil
Vu sous cet angle, on distingue bien le profil comprimé dorsoventralement qui permet au poisson de se faufiler entre les différents substrats au sein desquels il se réfugie. Cet individu présente une teinte grisâtre et des taches sombres qui contrastent avec le rouge des nageoires dorsale, anale et caudale.
Perros-Guirrec (22), estran
04/09/2022
De dessus
Vu de dessus, on aperçoit bien les deux ocelles bleus à contour brun, ainsi que la tête large et aplatie se terminant par un museau en forme de bec de canard.
Perros-Guirrec (22), estran
04/09/2022
Gros plan sur la tête
Chez cet individu, on observe la configuration des taches sombres et les motifs géométriques clairs autour des yeux. Les deux ocelles bleus à contour brun foncé sont bien présents, critère d'identification de l'espèce in situ.
Plougrescant (22), estran
23/02/2016
Variante foncée
Dans ce cas, la livrée est sombre et unie : l'identification ne peut se faire principalement que par le biais des deux ocelles bleus à contour noir à l'arrière de la tête.
Goury (50), estran
07/05/2012
De dessous
Les nageoires pelviennes se sont adaptées pour former une ventouse, permettant au porte-écuelle de se fixer fermement sur différents supports (algues, roches etc.).
Digulleville (50), estran
05/03/2022
Juvénile
Ce petit individu (moins de 2 cm) est venu spontanément se loger sur, puis sous le gant du photographe. Ensuite, il repassait systématiquement dessous quand la main était retournée.
Pointe Causinière, Cap Ferrat (06), 9 m
06/12/2009
Teinte pâle
La coloration pâle de cet individu fait ressortir le bleu vif des ocelles.
Calanque de Samena, Marseille (13)
22/04/2019
Avec la ponte
Chez L. purpurea, c’est le mâle qui fournit les soins parentaux pendant toute la durée du développement embryonnaire, soit environ 21 jours. On peut donc supposer qu'il s'agit ici d'un mâle, à la coloration des nageoires postérieures rouge vif et aux joues plus larges que celles des femelles. Ce cliché a été obtenu en retournant la pierre sous laquelle la ponte a été déposée.
Calanque de Samena, Marseille (13)
24/03/2022
Animal vu de dessous
Sur cette vue prise lors d'une marée à pied, on peut voir la position de la nageoire pelvienne modifiée en ventouse, qui sert au porte-écuelle pour se fixer.
Goury (50), estran
08/02/2009
Détail de la ventouse ventrale
Lepadogaster purpurea et L. lepadogaster se ressemblent beaucoup et ont été considérés par le passé comme 2 sous-espèces de L. lepadogaster. Les deux espèces peuvent être distinguées sur la base d'un certain nombre de caractères (motifs de la tête par exemple) et notamment par l'observation de la ventouse ventrale en double disque. Ces disques montrent des papilles d'une taille (plus petite chez L. purpurea) et d'un nombre différents entre les deux espèces : sur le disque avant (disque A) : 5–6 rangs chez L. purpurea (vs 3–4 rangs chez L. lepadogaster), et sur la partie arrière (disque B) : 5–6 rangs chez L. purpurea (vs 3 –4 rangs chez L. lepadogaster).
Goury (50), estran
08/02/2009
Différences visibles entre L. purpurea et L. lepadogaster
Voici un dessin permettant de différencier in situ les espèces suivantes :
- L. purpurea : taches post-oculaires bleues arrondies et ocellées.
- L. lepadogaster : taches post-oculaires de formes irrégulières.
Le dessin est inspiré de :
Henriques M., Lourenco R., Almada F., Calado G., Goncalves D., Guillemaud T., Cancela M.L., Almada V.C., 2002, A revision of the status of Lepadogaster lepadogaster (Pisces: Gobiesocidae) sympatric sub-species or a long misunderstood blend of species?, Biological Journal of the Linnean Society of London, 76, 327–338.
N/A
N/A
Schéma comparatif des ventouses ventrales de L. purpurea et L. lepadogaster
Les espèces L. purpurea et L. lepadogaster ont longtemps été confondues. Pourtant, la configuration des ventouses permet de les différencier comme le montre le schéma.
N/A
20/01/2022
Rédacteur principal : Achille LENGLIN
Vérificateur : Gaël MODRAK
Responsable régional : Gaël MODRAK
Almada F., Henriques M., Levy A., Pereira A., Robalo J., Almada V.C., 2008, Reclassification of Lepadogaster candollei based on molecular and meristic evidence with a redefinition of the genus Lepadogaster, Molecular Phylogenetics and Evolution, 46, 1151-1156.
Briggs J.C., 1990, Check-list of the fishes of the eastern tropical Atlantic (CLOFETA). Gobiesocidae, UNESCO, 1, 474-478.
Faria A. M., Gonçalves E. J., 2010, Ontogeny of swimming behaviour of two temperate clingfishes, Lepadogaster lepadogaster and L. purpurea (Gobiesocidae), Marine Ecology Progress Series, 414, 237-248.
Gonçalves D. M., Gonçalves E. J., Almada V. C., Almeida S. P., 1998, Comparative behavior of two species of Lepadogaster (Pisces: Gobiesocidae) living at different depths, Journal of Fish Biology, 53 (2), 447-450.
Henriques M., Lourenco R., Almada F., Calado G., Goncalves D., Guillemaud T., Cancela M.L., Almada V.C., 2002, A revision of the status of Lepadogaster lepadogaster (Pisces: Gobiesocidae) sympatric sub-species or a long misunderstood blend of species?, Biological Journal of the Linnean Society of London, 76, 327-338.
Tojeira I., Faria A.M., Henriques S., Faria C., Gonçalves E.J., 2012, Early development and larval behaviour of two clingfishes, Lepadogaster purpurea and Lepadogaster lepadogaster (Pisces: Gobiesocidae), Environnemental Biology of Fishes, 93, 449-459.
Velasco E. M., Gómez-Cama M.C., Hernando J. A., Soriguer M. C., 2010, Trophic relationships in an intertidal rockpool fish assemblage in the gulf of Cádiz (NE Atlantic), Journal of Marine Systems, 80(3-4), 248-252.
Wagner M., Bračun M., Kovačič M., Iglésias S.P., Sellos D.Y., Zogaris S., Koblmüller S., 2017, Lepadogaster purpurea (Actinopterygii: Gobiesociformes: Gobiesocidae) from the eastern Mediterranean Sea: Significantly extended distribution range, Acta Ichthyologica et Piscatoria, 47(4), 417-421.
La page de Lepadogaster purpurea sur le site de référence de DORIS pour les poissons : FishBase.
La page de Lepadogaster purpurea dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN.