Grosse sangsue aplatie, jusqu'à 15 cm
33 segments et une centaine de plis
Une petite ventouse buccale et une grosse ventouse postérieure
Dos sombre avec lignes orange ponctuées de noir et ventre clair avec taches sombres
Eaux douces calmes de bonne qualité en Europe tempérée froide
Sangsue officinale, sangsue grise, filet (pour la jeune sangsue venant d'éclore)
Medicinal leech, northern medicinal leech, European land leech (GB), Sanguisuga comune, sanguisughe, sanguisuga medicinale, mignatta, mignatte (I), Sanguijuela medicinal europea (E), Blutegel, Österreichischer medizinische Blutegel (D), Medicinale bloedzuiger (NL), Lægeigle (Danois), Verijuotikas (Finlandais), Állkapcsos piócák (Hongrois), Mediciniska dele (Letton), Blodigle (Norvégien), Medicinsk blodigel (Suédois)
Hirudo officinalis Savigny, 1820
Sanguisuga medicinalis Savigny, 1822
Europe tempérée froide
Zones DORIS : ● Eau douce d'EuropeLa sangsue médicinale est native d'Europe centrale. Elle a été introduite au Moyen-Âge dans les pays proches et se rencontre maintenant dans toute l'Europe tempérée froide, des îles Britanniques à l'Oural. En France elle est présente au nord d'une ligne Bordeaux - Nice. Les signalements proches du bassin méditerranéen correspondent le plus souvent à des erreurs d'identification.
La sangsue médicinale se rencontre dans les eaux douces de bonne qualité. Elle fréquente les mares, les étangs, les fossés, les roselières, les tourbières, les marais et les petits cours d'eau. Elle est plus rare dans les sources et les eaux claires. Elle est amphibie et capable de vivre quelque temps hors de l'eau, dans une atmosphère humide (2 mois dans la paille humide). Elle ne s'éloigne guère des zones aquatiques. Elle préfère les substrats* sableux mais se rencontre également en zones vaseuses.
En plongée, elle peut s'observer près des berges à très faible profondeur et se "réveille" lorsqu'il y a des mouvements de l'eau inhabituels.
La sangsue médicinale est une grosse sangsue très musculeuse et contractile qui a une longueur variable. L'animal rétracté a la forme d'une olive ; lorsqu'il s'étire, il a l'aspect d'un ruban plat qui peut atteindre 15 cm de long pour 1,5 cm de large (maximun 18 cm et ventouse postérieure de 5,5 cm).
Le poids des adultes est de 2 à 3 g à jeun, et jusqu'à 5 à 15 g après un repas. A l'extrémité antérieure de l'animal se trouve une petite ventouse buccale ventrale qui constitue l'organe de succion. A l'arrière se trouve une grosse ventouse postérieure aussi large que le corps étiré ; cette ventouse ne sert qu'à la fixation et à la locomotion. L'anus s'ouvre dorsalement près de l'extrémité postérieure.
Le corps de la sangsue se compose d'un prostomium* et de 33 segments anatomiques (mis en évidence par les ganglions de la chaîne nerveuse ventrale) mais les plissures en accordéon du tégument font apparaître une centaine d'annulations extérieures. On distingue anatomiquement 3 régions : la région antérieure (le prostomium* et les 5 segments de la ventouse antérieure), une région moyenne (avec 21 segments) et une région postérieure (les 7 segments de la ventouse postérieure). Sur le milieu du corps au niveau des segments 9 à 11 se trouve la région du clitellum* qui sécrète un anneau muqueux contribuant à la fabrication du cocon qui protège la ponte. La présence d'un clitellum caractérise la classe des Clitellates.
La couleur de la sangsue médicinale est assez variable : le dos est sombre, gris-vert-olive et présente des bandes longitudinales orangées plus ou moins nettes interrompues par des taches noires. La face ventrale gris-jaune est toujours plus claire, mouchetée de noir et avec une bande noire rectiligne sur chaque bord.
Il y a en fait quatre espèces de sangsues qualifiées de "médicinales":
Ces 4 sangsues forment un complexe d'espèces difficilement discernables et qui peuvent s'hybrider au laboratoire. Il existe deux autres espèces de grosses sangsues en France, la sangsue noire ou "sangsue des chevaux" (Haemopis sanguisuga, toute la France) et la sangsue du Nil (Limnatis nilotica, sud de la France) qui sont de couleur sombre, unies et sans lignes orange dorsales.
NB. Pour les identifications d'après photo, il est important de photographier à la fois la face dorsale et la face ventrale dont la couleur est importante pour distinguer les espèces.
L'espèce est hématophage*. Elle a des récepteurs sensoriels très performants pour détecter ses proies. Par exemple, elle réagit au passage lumière / ombre et à la chaleur ; elle réagit également à un bâton frotté dans les odeurs corporelles d'un être humain.
La jeune sangsue médicinale peut dévorer des petits œufs d'organismes aquatiques, des têtards ou des animalcules comme des larves d'insectes, des vers oligochètes, des gastéropodes, des petits poissons. Adulte, cette sangsue parasite divers mammifères (ongulés sauvages et bétail domestique : chevaux, bœufs), des grenouilles ou certains poissons. Les sangsues aspirent le sang (10 à 15 cm3) pendant une vingtaine à une quarantaine de minutes puis tombent d'elles-mêmes. Elles laissent de petites cicatrices blanches, étoilées, à trois branches sur la peau de leurs victimes. Elles peuvent se contenter d'un repas par an.
Comme toutes les sangsues, la sangsue médicinale est hermaphrodite*. Elle a 9 paires de testicules, un pénis exsertile* (qui peut sortir et rentrer) et une seule paire d'ovaires.
L'accouplement qui dure en moyenne 3 heures a lieu dans l'eau au printemps ou en été ; il se fait en position tête-bêche et ventre contre ventre. Un seul des deux individus est inséminé lors d'un accouplement. La fécondation est interne et la gestation dure au-moins trente à quarante jours (selon la température). La ponte peut donc intervenir plusieurs mois après l'accouplement. Les sangsues quittent alors l'eau pour aller pondre dans la terre humide à proximité de la rive. La sangsue pond un "œuf" appelé plus précisément "œuf multiple" ou "cocon" car il s'agit en fait d'une enveloppe spongieuse ou fibreuse de 20 mm x 30 mm dans laquelle il y a 6 à 18 œufs et où le développement des embryons se poursuit.
La fécondité est faible puisqu'une sangsue adulte ne produit qu'un ou deux cocons par saison de reproduction. Après l'éclosion, les jeunes sont transparents et filiformes, ce qui leur a valu le nom de "filet". Leur pigmentation avec les bandes orange ne se développe que quelques semaines plus tard. Les jeunes sangsues atteignent leur taille définitive et leur maturité sexuelle à un âge compris entre 5 et 7 ans dans la nature (contre 2 ans au laboratoire si elles sont bien nourries !). La longévité de l'espèce dépasserait 15 ans (voire 40 ans selon certaines sources).
La sangsue médicinale se nourrit du sang de gros mammifères mais elle est également, entre autres, un prédateur du triton alpestre Ichthyosaura alpestris, de la grenouille des champs Rana arvalis, de la grenouille commune Pelophylax kl. esculentus, de la grenouille rousse Rana temporaria, de la grenouille rieuse Pelophylax ridibunda, du crapaud commun Bufo bufo et de différents poissons d'eau douce.
Les prédateurs habituels des sangsues sont certains invertébrés terrestres (courtilières) ou aquatiques comme des coléoptères (dytiques), des hémiptères, odonates et écrevisses pour les jeunes et les mammifères (loutre, musaraigne aquatique), les oiseaux (hérons, canards) et les gros poissons carnassiers (tanche) pour les adultes. Les cocons contenant les œufs sont la proie de gastéropodes aquatiques.
Différentes "maladies" ou "pathologies" ont été décrites chez cette espèce, en particulier des inflammations diverses au niveau de la ventouse antérieure, des poches stomacales, de la ceinture (= clitellum*), de la matrice, de la peau, ulcérations du derme, psoriasis, gangrène, tétanos, etc.
Au niveau anatomique, la sangsue médicinale possède deux assises musculaires circulaires et longitudinales, des muscles obliques et des muscles ventraux-dorsaux qui confèrent à l'animal une capacité contractile hors du commun : elle est capable de se rétracter de 10 fois sa longueur.
L'appareil digestif comporte des coecums latéraux où la digestion des aliments s'effectue. Bouche et pharynx comportent des différenciations remarquables : la bouche est située au centre de la ventouse antérieure et elle comporte trois mâchoires chitineuses* denticulées ayant l'aspect de demi-lunes et qui portent 100 à 150 dents. Les mouvements alternatifs en "scie" de ces mâchoires entaillent la peau des proies en pratiquant une incision dont la forme en "Y" est très caractéristique. Le pharynx musculeux assure l'aspiration du sang des proies. L'appareil buccal est complété par des glandes salivaires dont la sécrétion est anticoagulante grâce à une molécule particulière, l'hirudine, un polypeptide de 65 acides aminés. Le tube digestif ne comporte qu'une seule bactérie symbiote* obligatoire, Aeromonas hydrophila (= Pseudomonas hirudinis). La digestion d'un repas dure plusieurs mois ; les fécès de la sangsue sont composées de la partie de l'hémoglobine qui contient le fer.
Le système circulatoire de la sangsue médicinale est constitué par 4 sinus longitudinaux. Le sang est rouge car il contient une hémoglobine en solution. Les globules sanguins sont incolores. Les échanges gazeux se font directement au travers des téguments. Il y a 17 paires de néphridies* qui assurent l'excrétion. Le système nerveux se compose d'une chaîne nerveuse ventrale et de ganglions cérébroïdes antérieurs. La photosensibilité est assurée par des yeux très petits et rudimentaires appelés ocelles* et au nombre de 5 paires (peu visibles).
En hiver, les individus restent dans l'eau en profondeur sous les pierres ou dans la vase pour se protéger du froid. L'espèce a tendance à fuir la lumière ; pour trouver un endroit sombre, elle nage très bien par ondulation, en particulier le jour par temps chaud. Elle est capable de sortir de l'eau pour chasser sur le rivage. Les deux ventouses sont utilisées pour la locomotion qui se fait à la manière des chenilles arpenteuses : l'animal prend appui sur l'avant et rapproche ensuite sa partie postérieure de la tête. La grande ventouse postérieure est utilisée pour la fixation principale. La petite ventouse antérieure est aussi utilisée pour la nutrition : elle entoure la bouche où se trouvent les 3 mâchoires qui incisent la peau de l'hôte.
L'élevage des sangsues ou hirudiniculture se faisait à grande échelle au début du XXe siècle mais a décliné par la suite. Les sangsues sont utilisées par l'Homme depuis l'antiquité (dès 3500 ans avant J.-C) en Inde, en Chine et en Egypte. Dans un tombeau de Thèbes de la XVIIIe dynastie (1600-1300 avant J.-C.), une peinture murale représente un personnage appliquant une sangsue sur le front d'un malade. L'espèce est mentionnée dans la Bible ; Cicéron, Pline, Horace, Plautre, Nicandre... l'évoquent dans leur œuvre.
Au XIXe siècle, l'usage des sangsues était fréquent à la campagne. En France, les fermes avaient souvent un bocal contenant des sangsues afin de pouvoir procéder à des saignées thérapeutiques. Dans la première moitié du XIXe siècle, la récolte excessive des sangsues dans le milieu naturel a conduit au déclin des populations naturelles qui étaient insuffisantes pour satisfaire à la demande. La culture des sangsues (hirudiniculture) s'est alors développée ; celle ci se fait dans des bassins artificiels d'un mètre de profondeur environ et aérés par des pompes, chaque bassin pouvant contenir jusqu'à 250 kg de sangsues. Le pH de l'eau doit être neutre et la température constante. Les sangsues sont nourries une à deux fois par an, à l'aide de sang défibriné ou par "ensemencement" des bassins en grenouilles.
Les propriétés anticoagulantes et anti-inflammatoires de la salive de la sangsue médicinale sont utilisées en médecine. Après s'être appliquée sur la peau, la sangsue par le mouvement de va et vient de ses trois mâchoires, produit trois petites fentes qui s'unissent bientôt en une seule blessure triangulaire indolore. Elle se détache d'elle-même au bout d'une heure ou deux, ayant absorbé environ 7 à 8 g de sang (jusqu'à 15 ou 16 g si elle est grosse). Sa salive étant anticoagulante et comme elle humecte le pourtour de la blessure, l'hémorragie continue après qu'elle se soit détachée et il s'écoule encore environ 10 g de sang supplémentaire. Les hôpitaux de Paris en consommaient près d'un million par an vers 1840. On a estimé qu'en France, pays où les sangsues étaient particulièrement prisées, environ 50 millions de H. medicinalis étaient utilisées en médecine chaque année. Une partie de ces sangsues étaient relâchées dans le milieu naturel après usage. Les sangsues sont toujours utilisées actuellement en médecine. Selon Prat (2013) il y aurait en moyenne 110 000 sangsues produites par an en France (Hirudo verbana). Entre 10 000 et 20 000 sangsues seraient vendues aux hôpitaux français et 80 000 aux hôpitaux américains. Le reste de ces sangsues est destiné aux médecins, aux naturopathes, aux kinésithérapeutes et aux particuliers.
L'espèce est parfois utilisée en aquariologie. Les sangsues médicinales ont également été utilisées comme baromètres-animaux dans un bocal avec une échelle, à l'instar des grenouilles ; dans ce cas, la sangsue se tient plus volontiers hors de l'eau que dans l'eau, ce qui montre bien le caractère amphibie de l'espèce.
La sangsue médicinale n'est pas une espèce réglementée. Elle apparaît dans la Liste rouge mondiale des espèces menacées (listé Hirudo medicinalis Linnaeus, 1758) au statut NT (soit presque menacée) depuis 2013.
Le nom de sangsue vient du latin [sanguis] = sang et [sugo] = sucer.
Médicinale vient du fait que ce ver était (et est toujours) utilisé en médecine.
Hirudo est le nom latin des sangsues,
medicinalis : du latin [medicus] = médical, qui concerne la médecine.
Numéro d'entrée WoRMS : 724639
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Annelida | Annélides | Vers segmentés (annelés) à section cylindrique, à symétrie bilatérale constitués de segments semblables. Le premier segment porte la bouche et le dernier l’anus. Nombreuses formes marines, dulcicoles ou terrestres, libres ou parasites. |
Classe | Clitellata | Clitellates | Annélides hermaphrodites, dont quelques segments sont enveloppés dans une enveloppe glandulaire. |
Sous-classe | Hirudinea | Hirudinées / Achètes | Annélides aquatiques, principalement d'eau douce, sans soies ni parapodes, mais possédant une ventouse postérieure et parfois une antérieure. Ectoparasites d'animaux aquatiques et de vertébrés terrestres. |
Ordre | Arhynchobdellida | Arhynchobdelliformes | Les Arhynchobdelliformes ont perdu le proboscis et peuvent avoir ou pas des mâchoires armées de dents. |
Famille | Hirudinidae | Hirudinidées | Bouche sans trompe exsertile. 3 mâchoires denticulées. 10 yeux. Grosses espèces dodues à section ovale. |
Genre | Hirudo | ||
Espèce | medicinalis |
Sur la main
La sangsue médicinale est légèrement aplatie et mesure une dizaine de centimètres de long (étirée). Elle se fixe sur un substrat par la ventouse postérieure. Sa face dorsale est sombre avec des lignes orangées.
St Nicodème (22)
27/08/2011
Nage par ondulation
La sangsue médicinale est capable de nager en pleine eau, souvent près de la surface. Dans ce cas, elle s'aplatit et ondule verticalement pour se propulser. Noter la ventouse arrière, un peu plus large que la largeur du corps.
Montmorillon (86), ancienne carrière
07/2010
Un corps très allongé
Lorsque la sangsue médicinale se déplace, elle s'étire considérablement puis fixe sa ventouse antérieure avant de ramener sa ventouse postérieure sur le substrat et ainsi de suite, assurant une locomotion aquatique ou terrestre par arpentage.
Saint-Côme-du-Mont (50)
28/04/2012
Mimétisme ?
La couleur sombre avec des lignes orangées de la sangsue médicinale correspond assez bien à celle du milieu où elle évolue parfois. Ce n'est sans doute pas réellement par mimétisme...
Marais de Crosagny Beaumont (74)
06/2002
Allongée et rétractée
Au repos, la sangsue médicinale a la taille et l'aspect d'une olive noire. Elle peut se déplacer la nuit sur la terre humide à la recherche de proies ou d'un endroit pour pondre.
Forêt de Fontainebleau (77), Mare aux Evées
01/04/2015
Une bouche fendue en trois
La ventouse buccale de la sangsue médicinale comporte 3 ouvertures en "Y" correspondant à trois mâchoires.
Marais de Crosagny Beaumont (74)
06/2002
Repas de sang
La sangsue médicinale a longtemps été utilisée pour assurer des saignées thérapeutiques. La médecine moderne l'utilise toujours dans des cas bien particuliers (greffes...).
Marais de Crosagny Beaumont (74)
06/2002
Texte ancien
D'assez nombreux grimoires et textes anciens relatent l'usage de la sangsue médicinale pour soigner les gens dans les campagnes et à la ville.
Extrait de la page 569 du travail de Lieutaud.
Reproduction de documents anciens
1766
Rédacteur principal : Pierre NOËL
Vérificateur : Véronique LAMARE
Responsable régional : Véronique LAMARE
d'Hondt J.-L., Ben Ahmed R., 2009, Catalogue et clés tabulaires de détermination des Hirudinées d'eau douce de la faune française, Bulletin de la Société Zoologique de France, Paris, 134(3-4), 263-298.
Keith P., Guilbot R., Cochet G., 1998, Mollusques, crustacés, arachnides et autres petits invertébrés des eaux douces, Ministère de l'Environnement, OPIE, SPN/MNHN, CSP , 48 p.
Lecaplain B., Noël F., 2015, Branchiobdellidées et Hirudinées du Nord-Ouest de la France. Recherche, récolte et identification, Document de travail, Juillet 2015 - V2, 24 pp. (pdf téléchargeable)
Manaranche R., 1977, Annélides, in Encyclopedia Universalis, 2, 5-11.
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Prat S., 2013, Hirudo medicinalis : intérêts pharmaceutiques de l'Antiquité à nos jours. Thèse pour le diplôme d'état en pharmacie. Université de Limoges, faculté de pharmacie, 3 avril 2013, 1-148.
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Sire M., 1957, L'ÉTANG. SA FLORE, SA FAUNE, Editions N. Boubée & Cie, Paris. Étude dirigée et documentée d'un milieu naturel. Tome 1. 198 pp.
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La page de Hirudo medicinalis dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel : INPN