Adulte :
Corps et ailes à reflets métalliques
Couleur bleu ou vert
Ailes larges et colorées
Absence de ptérostigmas chez le mâle et tache blanche chez la femelle
Nervation dense
Larve :
Corps long et fin
1er article des antennes très long
3 longues lamelles caudales en forme de plumes, lamelle centrale plus courte que les 2 autres
Agrion
C. haemorrhoidalis : Copper demoiselle (GB), Bronzene Prachtlibelle (D)
C. splendens : Banded demoiselle, banded agrion, banded jewelwing (GB), Gebänderte Prachtlibelle (D)
C. virgo : beautiful demoiselle, beautiful jewelwing (GB), Blauflügel Prachtlibelle(D)
C. xanthostoma : Western demoiselle (GB), Südwestliche Prachtlibelle (D)
Europe, Asie, Afrique du Nord
Zones DORIS : ● Eau douce d'EuropeLa distribution des caloptéryx se situe principalement en Europe, mais aussi en Asie occidentale et en Afrique du Nord. Chaque espèce a sa propre zone de distribution dont certaines se chevauchent.
La famille des Caloptérygidés présente un genre Calopteryx et 4 espèces en France, toutes observables entre mai/juin et septembre/octobre.
Calopteryx splendes Harris, 1782 : caloptéryx éclatant : cette espèce est abondante, on la trouve en Europe (sauf dans le sud-ouest de la France, en Espagne et au Portugal), en Asie jusqu'au lac
Baïkal et le nord-ouest de la Chine. La période de vol se situe entre
avril à octobre dans le sud de la France et entre mai et août dans le
nord. C'est un des caloptéryx les plus répandus avec C. virgo.
Calopteryx virgo Linnaeus 1758 : caloptéryx vierge : on l'observe partout en France, y compris en Corse, en Europe (sauf
moitié sud de l'Espagne et du Portugal), en Asie jusqu'au Caucase.
Plusieurs sous-espèces sont répertoriées : C. virgo ssp. virgo,
coloration plus claire à la base et à l'apex, au nord de la Loire, des
Alpes et du Danube ; ssp meridionalis, base des ailes transparente (on
dit aussi hyalin), apex coloré, au sud d'une ligne Caen-Genève ; spp
festiva, ailes entièrement colorées, en Turquie, sud des Balkans.
Calopteryx haemorrhoidalis Vander Linden, 1825 caloptéryx hémorroïdal ou méditerranéen : c'est une espèce endémique de l'ouest méditerranéen : Europe du Sud,
Baléares, Corse, Sicile, Maroc, Algérie du Nord et Tunisie du Nord.
Calopteryx xanthostoma Charpentier, 1825 caloptéryx occitan, parfois considérée comme une sous-espèce de C. splendens, tout comme C. exul Selys, 1853 caloptéryx maghrébin : présent en Espagne, au Portugal et dans la moitié sud de la France, où
l'espèce partage une zone de chevauchement avec C. splendes.
Les adultes virevoltent le long des plans d'eau principalement courants mais aussi stagnants. Ils préfèrent les petits cours d'eau aux grandes rivières, les zones ensoleillées avec un peu d'ombre. On ne les trouve pas en montagne ou près des cours d'eau froids.
Ils se posent sur la végétation au-dessus de l'eau. Le soir, on les trouve rassemblés dans la végétation.
Les larves* vivent dans les eaux courantes, lentes ou rapides, dans des habitats où elles pourront trouver leur nourriture et se cacher : sable, gravier, végétation.
Dans la famille des Caloptérygidés, les différences morphologiques entre les mâles ne sont pas significatives. Seule la couleur des ailes et du corps permet de distinguer les espèces. Moins évident à observer, la catadioptre* est un dernier critère d'identification. Quant aux femelles, il est très difficile d'identifier les espèces tant elles sont similaires. Le plus simple consiste à repérer les mâles aux alentours. Les odonates sont territoriaux et cela facilite l'identification.
Les données de taille évoquées ci-dessous seront notées par l'abréviation : Tot = longueur de la tête au bout de l'abdomen ; Abd = longueur de l'abdomen ; Ap = longueur de l'aile postérieure.
* catadioptre : zone vivement colorée située sous les derniers segments des Calopterygidés.
* nodus : renforcement du bord antérieur de l'aile, situé environ à mi-distance entre la base et le ptérostigma*.
Adulte (description générale) :
L'adulte est aérien. Cette demoiselle se reconnaît aisément à la couleur métallique de son corps : bleu vif pour les mâles, vert ou brun pour les femelles. Les femelles se confondent ainsi plus facilement dans la végétation. Quelques variations existent : rouge cuivre pour le mâle, la femelle peut aussi prendre les couleurs du mâle (on dit qu'elles sont androchrome*). La femelle se reconnaît à la présence d'un ovopositeur* sous les segments 9 et 10. Le caloptéryx fait partie des grands zygoptères*.
Les ailes sont grandes et larges. Elles sont fumées partiellement ou totalement selon les espèces. Les ailes des mâles sont bleu vif alors que celles des femelles sont bronze et beaucoup plus discrètes. Les ailes sont larges et se rétrécissent graduellement à leur base. La nervation est plus dense que les autres familles de demoiselles, l'aile antérieure comprend au moins 18 nervures transverses anténodales (nervures situées sur le bord antérieur de l’aile entre la base de l’aile et le nodus*). Les ptérostigmas sont absents chez les mâles. Les femelles ont une tache blanche traversée de nervures et qui s'étale sur plusieurs cellules ; ce sont ici des pseudo-ptérogstigmas, car un vrai ptérostigma n'est défini que par une seule cellule en général plus grande que ses voisines. Au repos, les ailes sont maintenues fermées au-dessus de l'abdomen relevé.
Les pattes sont longues et ciliées de longues soies.
Larve (description générale) :
La larve est aquatique, de couleur beige jaune avec des motifs clairs et sombres. Elle est de grande taille (jusqu’à 38 mm dont environ 10 mm pour les lamelles).
Même si beaucoup de larves du sous-ordre des Zygoptères sont très proches et difficiles à identifier, la famille des Caloptérygidés possède des antennes deux fois plus longues que la tête et caractéristique de cette famille, le premier article fait la moitié de la longueur totale de l’antenne.
La tête, peu mobile et plus large que longue, porte des yeux qui lui permettent de voir dans toutes les directions. Elle se singularise par la présence d'un masque, ou labium (lèvre inférieure des insectes ici transformée en organe préhenseur). Cet organe permet la capture des proies. Le masque se situe sous la tête et se compose de plusieurs parties. On observe de la tête vers l'extérieur : un submentum, un mentum (=partie du masque visible) et deux palpes* labiaux munis chacun d'un crochet (forte dent mobile). Le mentum du caloptéryx est troué en son milieu. Au repos, cet organe préhenseur s'apparente à un bras plié que l'insecte déplie rapidement pour capturer des proies.
L'abdomen est composé de 10 segments. Sous les segments 8 et 9, on distingue parfois des excroissances correspondant aux organes génitaux des femelles. Le corps cylindrique, long et fin mesure moins de 3 mm de large. Au bout de l'abdomen se trouvent 3 longues lamelles caudales en forme de plumes, qui sont caractéristiques des larves de Zygoptères. Celles des caloptéryx sont longues, fines et foncées, avec un rapport longueur/largeur égal à 6, la lamelle centrale est plus courte que les deux autres. La couleur varie de jaune à noir. Ces organes respiratoires servent aussi de "nageoires" caudales (nage par ondulation). Ces lamelles possèdent une trachée médiane qui s'étend jusqu'à l'apex* et de laquelle part un réseau de nervures simples ou se divisant encore. Les bords des lamelles semblent lisses au premier coup d'œil mais sont finement dentés.
Le thorax porte 3 paires de pattes fines et grêles ; les postérieures dépassent l'extrémité de l'abdomen. Durant les derniers stades larvaires apparaissent les fourreaux alaires* sur le dessus du thorax.
Calopteryx splendes Harris, 1782 caloptéryx éclatant : les ailes du mâle adulte présentent une barre verticale bleu sombre aux bords bien nets et n'atteignant ni la pointe ni la base de l'aile, démarrant généralement à partir du nodus*. Le catadioptre du mâle est blanc gris à jaune vif. La femelle est nettement plus discrète, un corps et des nervures de couleur vert métallique, les ailes sont entièrement fumées et de couleur verte (pas brune), avec un pseudo-ptérostigma blanc. Ce dernier permet de distinguer les femelles androchromes. La couleur des pattes est noire. Il existe plusieurs sous-espèces, qui selon les régions, présentent des variations alaires.
Tot = 45 à 48 mm ; Abd = 33 à 41 mm ; Ap = 27 à 36 mm.
On observe la larve dans les eaux courantes plutôt rapides. Une petite bosse obtuse se situe entre les deux yeux. Ses lamelles caudales possèdent deux bandes verticales claires. La lamelle médiane est plus courte et plus large que chez C. virgo.
Calopteryx virgo Linnaeus 1758 caloptéryx vierge : le corps est bleu métallique, les ailes sont quasiment entièrement colorées d'un bleu très sombre et métallique, démarrant bien avant le nodus*. Les ailes des femelles sont entièrement fumées et de couleur vert brun. De manière générale, ses ailes sont plus larges que les autres espèces. Le catadioptre est de couleur brun à rouge clair et vraiment marqué de noir. La femelle présente une ligne jaune sur la suture métapleurale (première suture du thorax, en partant du bas). La couleur des pattes est noire. Le caloptéryx vierge préfère les petits cours d'eau rapides, frais et ombragés. Dans les zones où C. splendes et C. virgo se chevauchent, le premier est observable dans les cours d'eau larges alors que le second préfère les zones plus étroites. Les deux espèces cohabitent et peuvent s'hybrider. L'espèce n'est pas présente dans les hautes montagnes.
Tot = 45 à 49 mm ; Abd = 31 à 42 mm ; Ap = 24 à 36 mm.
On observe la larve dans les eaux courantes lentes. La bosse entre les deux yeux est haute et pointue, ce qui n’est pas le cas des autres caloptéryx. Les lamelles caudales présentent une seule bande claire bien visible. La lamelle médiane ou épiprocte est plus fine et plus longue que chez C. splendes, mais sans dépasser les deux lamelles latérales ou paraproctes.
Calopteryx haemorrhoidalis Vander Linden, 1825 caloptéryx hémorroïdal ou méditerranéen : ce caloptéryx a la particularité d'avoir un corps de couleur rouge cuivre à noir, mais parfois bleu ou vert, toujours très sombre, plus terne, moins métallique que les autres espèces. Le catadioptre est caractéristique par sa couleur rouge clair ou foncé. Les ailes sont transparentes à la base, et fumées d'un brun sombre jusqu'à l'apex de l'aile, avec une délimitation en diagonale. Les femelles se reconnaissent à leurs ailes fortement fumées et une petite bande verticale brune à l'apex dans laquelle le pseudo-ptérostigma blanc ressort bien. Sur le thorax, les femelles présentent de fines lignes claires sur les sutures humérales (premières sutures du thorax en partant du haut). La couleur des pattes est brun-orange.
Tot = 45 à 48 mm ; Abd = 30 à 43 mm ; Ap = 23 à 37 mm. On observe l'adulte dans les eaux courantes claires.
Calopteryx xanthostoma Charpentier, 1825 caloptéryx occitan, parfois considérée comme une sous-espèce de C. splendens, tout comme C. exul Selys, 1853 caloptéryx maghrébin : la coloration bleue de l'aile démarre à partir du nodus* s'étend jusqu'à l'apex* de l'aile. La couleur des pattes est noire. On les distingue grâce à la coloration alaire qui n'atteint pas l'apex chez C. spendes. L'espèce affectionne les rivières. La période de vol se situe entre avril et septembre.
Tot = 45 à 48 mm ; Abd = 35 à 37 mm ; Ap = 28 à 31 mm.
On pourrait confondre les demoiselles (dont font partie les caloptérix), avec les libellules vraies, autre sous-ordre des Odonates, mais ces dernières ont les ailes ouvertes au repos. Certains lestes ont le corps vert métallique mais on les distingue facilement grâce à la position des ailes ouvertes au repos (fermées pour les caloptéryx) et aux ailes non fumées et étroites.
Au niveau des larves, les autres familles de larves de demoiselles ont toutes le premier article des antennes de taille similaire aux autres articles. Leurs pattes postérieures ne dépassent pas l'extrémité de l'abdomen.
Tous les caloptérix sont des prédateurs, autant au stade larvaire qu'au stade imaginal*.
La larve de demoiselle est une prédatrice vorace. Grâce à son masque, elle parvient à capturer des proies très variées : vers rotifères, petits gastéropodes, micro-crustacés, larves d'insectes aquatiques, dont des congénères plus petits.
Elle chasse à l'affût : elle repère une proie grâce à sa vue, souvent à moitié enfouie dans les sédiments, immobile, puis projette très rapidement son masque vers l'avant. Les crochets situés à son extrémité saisissent la proie qui est ensuite ramenée à la bouche où elle sera déchiquetée grâce aux mandibules.
Les Odonates adultes présentent une singularité par rapport aux autres ordres d'insectes : alors que, de façon générale, les organes génitaux sont situés vers l’extrémité de l’abdomen, le mâle Odonate présente, en plus des organes génitaux classiques prolongeant le dixième et dernier segment abdominal, des pièces copulatrices sous le 2e segment de son abdomen, donc juste derrière le thorax. Cette particularité entraîne un accouplement original en forme de cœur, que l'on appelle cœur copulatoire, la femelle recourbant son abdomen pour mettre son ovipositeur* sous le deuxième segment de l’abdomen du mâle.
Une génération comprend un cycle en 3 phases : embryonnaire dans l’œuf, larvaire aquatique et imago aérien.
Les œufs sont pondus dans la végétation proche de la surface. Lors de l’éclosion, l’œuf libère une prolarve incapable de s’alimenter. Ce premier stade larvaire, un peu spécial et d’une durée très courte, va rapidement être suivi d’un stade larvaire plus classique au cours duquel l’alimentation devient prépondérante. La larve est aquatique. Elle possède une enveloppe externe chitineuse qui lui confère une certaine rigidité mais ne peut changer de taille. Chaque stade larvaire se termine donc par une mue au cours de laquelle l’enveloppe larvaire est abandonnée permettant ainsi à l’animal de grandir. Les mues permettent ainsi la croissance et la transformation progressive de la larve vers la forme finale de l'adulte. Les mues sont aussi réparatrices, car lorsqu'un membre est perdu, il peut être régénéré à la mue suivante. Le développement de la larve du caloptéryx dure environ un à deux ans selon l'abondance des proies et la température de l'eau. La larve hiverne deux fois.
A la fin du dernier stade larvaire, la larve sort de l'eau pour émerger : c’est la métamorphose* ou mue imaginale (en rapport avec le terme imago*, correspondant à l'insecte volant). La larve se sépare de son ancienne enveloppe, appelée alors exuvie*. Le masque disparaît chez l'adulte. On trouve souvent les exuvies dans la végétation en bordure des sites où ont vécu les larves.
Après une phase plus ou moins longue pendant laquelle on peut le trouver loin de l’eau sur des sites riches en insectes dont il se nourrit, l'imago (insecte volant) va devenir mature, puis se reproduire et mourir. Pendant la parade nuptiale, le mâle présente à la femelle son catadioptre pour la séduire.
L'hybridation* entre sous-espèces est fréquente dans les endroits où les zones des sous-espèces se superposent. Ceci est dû au fait que les populations isolées ont évolué génétiquement.
Les mâles défendent leur territoire avec pugnacité, surtout à proximité du lieu de ponte. Ils attirent les femelles grâce à une parade nuptiale.
Les Odonates sont des insectes qui peuvent être parasités aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur organisme :
- endoparasites : tube digestif infesté par des Grégarines ou des vers Nématodes. On peut aussi trouver des vers plats comme des Cestodes (ténias) et des Trématodes (douves). Certains insectes, de l'ordre des Hyménoptères (familles des Chalcidides, Mymarides et Trichogrammatides), pondent dans les œufs des Odonates, mais aussi des Diptères (familles des Drosophilides, Cecidomyides).
- ectoparasites : des larves et des nymphes d'Acariens (Arachnides) peuvent être très abondantes sur les Odonates, très souvent sous les fourreaux alaires. Des amas blanchâtres peuvent correspondre à des Entoproctes. D'autres larves aquatiques peuvent se fixer sur le corps qui sert alors de support : pupe* de Diptères et Trichoptères, moules zébrées (Dreissena polymorpha et D. rostriformis bugensis). Ces dernières peuvent poser problème lors de l'émergence si elles sont mal placées sur la larve.
Les Odonates sont dits :
- hétérométaboles : le cycle ne comprend pas de stade nymphal immobile, inversement aux insectes holométaboles, chez qui il se situe entre le stade larvaire et adulte. On parle aussi de métamorphose incomplète pour les Odonates : la larve ressemble à la libellule adulte. A l'inverse, chez d'autres ordres comme les Lépidoptères (papillons), la larve, c'est-à-dire la chenille, est vraiment différente du papillon adulte : c'est la métamorphose complète.
- hémimétaboles : ce sont des insectes hétérométaboles dont les larves et les adultes évoluent dans un milieu différent. Les larves sont aquatiques alors que les adultes sont aériens.
La respiration des larves de Zygoptères se fait essentiellement par échanges gazeux au niveau des lamelles caudales. D'autres parties du corps, comme les fourreaux alaires, peuvent aussi participer aux échanges gazeux cutanés.
Les Odonates sont capables d'immobilisation réflexe, comme certains Hétéroptères (punaises), lorsqu'un danger imminent se fait sentir. Leur couleur et leur comportement leur permettent de se camoufler assez facilement pour échapper aux prédateurs. Les Zygoptères s’agrippent aux tiges de végétaux avec leurs pattes et tournent autour de celles-ci pour se soustraire au regard d’éventuels ennemis.
Caloptéryx : francisation du nom latin
Calopteryx : du latin [calo] = beau et de [pteryx] = plume, aile ; en rapport avec leurs belles ailes colorées.
haemorrhoidalis : du latin [haem] = sang, [orrh] = partie arrière du corps ; [haemorrhoida] = hémorroïdes ; peut-être en référence de la couleur rouge cuivré de l'abdomen
splendens : du latin [splend] = resplendissant
virgo : du latin [virgo] = vierge ; rapport?
xanthostoma : de [xantho] = jaune et [stoma] = bouche ; Xantho est une des Océanides
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
---|---|---|---|
Embranchement | Arthropoda | Arthropodes | Animaux invertébrés au corps segmenté, articulé, pourvu d’appendices articulés, et couvert d’une cuticule rigide constituant leur exosquelette. |
Sous-embranchement | Hexapoda | Hexapodes | Arthropodes à six pattes. Ce sont les insectes au sens large. |
Classe | Insecta | Insectes | Hexapodes terrestres et dulcicoles possédant trois paires de pattes et deux paires d’ailes (sauf chez les Diptères). |
Sous-classe | Pterygota Palaeoptera | Ptérygotes Paléoptères | Insectes ailés dont les ailes ne sont pas rabattues au repos. Deux ordres d'insectes primitifs. |
Ordre | Odonata | Odonates | Ordre des libellules et des demoiselles. Larve possédant un masque préhenseur. |
Sous-ordre | Zygoptera | Zygoptères | Deux paires d'ailes repliées au repos, larve possédant un abdomen terminé par trois lamelles caudales. |
Famille | Calopterygidae | Caloptérygidés | |
Genre | Calopteryx | ||
Espèce | spp. |
Larve
On voit bien la taille importante du premier article des antennes. Notez les grandes pattes grêles, le corps fuselé, la couleur sombre et la lamelle centrale plus petite que les deux lamelles latérales.
Rivière, Vallée du Canut (35), proche surface
30/07/2010
Larve de caloptéryx vierge
La bosse entre les deux yeux est haute et pointue, ce qui n’est pas le cas des autres Caloptéryx.
ruisseau, Cavan (22), proche surface
28/04/2011
Tête de caloptéryx vierge
La tête est peu mobile, souvent plus large que longue. Des yeux plus ou moins gros leur permettent de voir dans toutes les directions. Les longues antennes deux fois plus longues que la tête et particulièrement le premier article (moitié de la longueur totale de l’antenne) sont d'excellents critères d'identification de la famille des Caloptérygidés.
La couleur est très variable, ici, un exemplaire plutôt clair.
ruisseau, Cavan (22), proche surface
28/04/2011
Schéma de larves de demoiselles
Ce dessin permet de visualiser les différentes formes de larves de demoiselles. Autant il est facile de reconnaître le caloptéryx grâce au premier article très long de ses antennes, autant il n'est pas simple de différencier un leste d'un agrion.
Ces dessins sont inspirés de ceux se trouvant dans l'ouvrage : Heidemann H., Seidenbusch R., 2002. LARVES ET EXUVIES DES LIBELLULES DE FRANCE ET D'ALLEMAGNE (sauf de Corse), Société Française d'Odonatologie, 416p.
N/A
13/06/2011
Masque préhenseur des larves d'Odonates
Les larves d'Odonates se singularisent par la présence d'un masque préhenseur. Le masque se situe sous la tête et se compose de plusieurs parties. On observe de la tête vers l'extérieur : un submentum, un mentum et deux palpes labiaux munis chacun d'un crochet (forte dent mobile). Le masque est soit de forme générale plate, soit en forme de cuillère. C'est un des critères d'identification.
Ce dessin est inspiré d'un schéma du site SFO (Société Française d'Odonatologie).
N/A
N/A
Mâle de caloptéryx éclatant
Les ailes du mâle adulte présentent une barre verticale bleu sombre aux bords bien nets et n'atteignant ni la pointe ni la base de l'aile, démarrant généralement à partir du nodus*.
Etang de Cesson-Sévigné (35), berge
26/06/2010
Femelle de caloptéryx éclatant
La femelle a un corps et des nervures de couleur vert métallique, ses ailes sont entièrement fumées et de couleur verte (pas brune). La couleur des pattes est noire.
Lanaye (Belgique)
14/06/2022
Mâle de caloptérix vierge
Le corps est bleu métallique, les ailes sont quasiment entièrement colorées d'un bleu très sombre et métallique, démarrant bien avant le nodus*.
La Gombe (Belgique)
07/06/2012
Femelle de caloptéryx vierge
Les ailes des femelles sont entièrement fumées et de couleur vert brun. Elles présentent une ligne jaune sur la suture métapleurale (première suture du thorax, en partant du bas). La couleur des pattes est noire.
Grandménil (Belgique)
12/06/2022
Mâle de caloptéryx méditerranéen
Le corps est de couleur rouge cuivre à noir, mais parfois bleu ou vert, toujours très sombre, plus terne, moins métallique que les autres espèces. Les ailes sont transparentes à la base, et fumées d'un brun sombre jusqu'à l'apex de l'aile, avec une délimitation en diagonale.
Mont-de-Marsan (40)
18/05/2022
Femelle de caloptéryx méditerranéen
Les femelles se reconnaissent à leurs ailes fortement fumées et une petite bande verticale brune à l'apex dans laquelle le pseudo-ptérostigma blanc ressort bien.
Mont-de-Marsan (40)
17/07/2020
Mâle de caloptéryx occitan
La coloration bleue de l'aile démarre à partir du nodus* s'étend jusqu'à l'apex* de l'aile. La couleur des pattes est noire.
Mont-de-Marsan (40)
20/06/2020
Rédacteur principal : Sandra SOHIER
Vérificateur : Jean-Pierre COROLLA
Responsable historique : Sandra SOHIER
Responsable régional : Jean-Pierre COROLLA
Le site Internet de la SFO (Société Française d'Odonatologie).