Indo-Pacifique, Caraïbes
Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ● CaraïbesIndo-Pacifique, mais cette espèce est aussi décrite dans les Caraïbes (Bocas del Toro, Panama).
B. leptus se rencontre régulièrement sur les fonds meubles sableux ou détritiques, mais son comportement ubiquiste la rend aussi courante sur un grand nombre de substrats.
Botryllus leptus est une ascidie coloniale : les individus (zoïdes*) ne vivent que regroupés en grand nombre et forment alors des populations où les individus sont unis. L'apparence de la colonie peut être encroûtante ou massive.
Chaque zoïde atteint la taille de 4 mm, tandis que la masse coloniale peut dépasser les 15 cm.
La tunique présente une grande diversité de couleurs, le plus souvent vives : rose, orange, jaune en passant par le blanc.
Chaque zoïde présente une bande blanche et possède son propre siphon inhalant. L'orifice excréteur, quant à lui, est commun à plusieurs zoïdes de la colonie. Il y a en plusieurs pour la colonie.
Les orifices sont cerclés de blanc. Ceux pour l'excrétion présentent des zones radiaires blanches assez longues et sont bien visibles.
L’espèce peut déjà présenter une grande variabilité de teintes. Et l'identification des ascidies et plus particulièrement des Botryllus n'est pas aisée sous l'eau. Néanmoins, B. leptus est l'espèce la plus fréquente de la famille des styelidés calédoniens.
Botryllus nigrum, (orange vif mais devient noir une fois mort, d'où son nom) ressemble nettement à Botrylloides leachii en Nouvelle-Calédonie où cette espèce ne semble présente que sur Nouméa.
Botryllus tuberatus, plus rare et plus plat est aussi présent en Nouvelle-Calédonie.
Les ascidies filtrent leur nourriture via un mucus, présent dans le siphon inhalant. Le filtrat passe dans les tissus, et les déchets ressortent par le siphon exhalant.
Cette ascidie est à sexes séparés.
La tunique est composé de tunicine, une molécule proche de la cellulose des végétaux.
La larve de B. leptus a besoin d'un support pour se fixer et se développer.
Les ascidies sont étudiées plus particulièrement dans le domaine de la pharmacologie pour leur capacité à synthétiser des molécules actives. La présence de ces substances peuvent les rendre toxiques, ce qui est un moyen de défense contre d’éventuels prédateurs.
La famille des Styelidae est l’une des plus hétérogènes d’un point de vue de l’aspect.
Termes scientifiques | Termes en français | Descriptif | |
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Embranchement | Chordata | Chordés | Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. |
Sous-embranchement | Urochordata / Tunicata | Urochordés / Tuniciers | Chordés marins fixés (ascidies) ou pélagiques (thaliacés), solitaires ou coloniaux. Epaisse tunique cellulosique. Deux siphons, pharynx bien développé, la chorde larvaire régresse chez l'adulte (sauf chez les Appendiculaires). |
Classe | Ascidiacea | Ascidies / Ascidiacés | Tuniciers fixés. Solitaires ou coloniaux (seuls capables de bourgeonnement). Chorde uniquement au stade larvaire. Siphon inhalant au sommet, proche du siphon exhalant latéral. Souvent en eau peu profonde. |
Ordre | Stolidobranchia | Stolidobranches | Ascidies pleurogones sans division du corps en thorax et abdomen. |
Famille | Styelidae | Styélidés | Stolidobranches avec un maximum de 4 fentes allongées de chaque côté du sac branchial. Pour les styélidés composés, zoïdes* en une seule partie. |
Genre | Botryllus | ||
Espèce | leptus |
Rédacteur principal : Cédric MITEL
Vérificateur : Virginie LEON
Responsable régional : Cédric MITEL