Que fait ce parazoanthus ?

Julian ARANGUREN le 29/06/09

C'est vrai. Mais en milieu captifs, les comportements des pensionnaires sont tout de même plus au moins modifiés ; et l'on peut assister à des comportements étranges que l'on ne retrouverais théoriquement pas dans la nature. Dans le cas des "hyper fèces", il suffit que l'aquariophile lui ai mis par erreur un repas un peu trop grand à sa disposition; un peut trop de moules décongelées; ou plus prosaïquement, un autre animal du bac qui a eu la mauvaise idée de se frotter aux tentacules de l'anthozoaire, et qui, lui aussi, avait une taille quelque peu plutôt grande... 
Or dans la nature, on assiste théoriquement bien moins à ce genre de phénomène; la disponibilité en nourriture étant bien plus aléatoire, et la concurrence sur ce plan étant bien présents.
Question : si cette anémone à bien mangé un si gros morceaux (par exemple un cadavre de poisson ou de méduse échouée...) comment se fait-il que ces voisines n'aient, elle aussi pas eues de telles indigestions ? On dirait qu'elle est seule à être atteint de ce phénomène... comme celle observée s'effondrant sur elle même en se tortillant ses tentacules : ses voisines de la même espèces n'avaient pas ce problème. 
De plus, cette excrétion blanche, pâteuse, et d'un blanc assez pur me fait penser à une autre anomalie trouvée sur une anémone, celle dont de sortes de "tentacules" parfaits, lisses, pâteux et très blanchâtres semblaient "sortir" des bords de sa couronne...
Il y aurait t-il une relation à tout ces phénomènes ? Par exemple le réchauffement global ? Les gorgones de la Méditerranée occidentale nécrosent bien avec le réchauffement des eaux... Et ces trois cas d'actinies étant situés en Méditerranée occidentale, rien ne dit qu'il n'y aurait pas une relation... Quoique, ce n'est qu'une pure théorie sans prétention d'amateur ! 
En parlant d'ailleurs d'aquariophilie, un site a recensé plusieurs anomalies chez les anémones qui sont, apparemment, surtout dues à des problèmes de paramètres de l'eau brusquement changés, dont on sait que la plupart des invertébrés y sont sensibles. Notamment, la première page recense deux phénomènes proches de "l'anémone retournée" (entortillement de l'anémone et étalement/contraction de l'anémone) Un premier indice ?
La deuxième page possède un paragraphe, malheureusement pas encore rédigé, sur, probablement, le phénomène de l'hyper fèces, (ou un autre apparenté...)

Pierre NOËL le 29/06/09

¿ Poser la question à des aquariologistes ? Certains parlent de "crottes géantes" [giant feces] chez les anémones de mer (lien) un jour après un bon repas.
Le gonflement en tonnelet de l'anémone et la forme en chapelet (avec constrictions) de "la chose" me semblent tout à fait compatibles avec le résultat d'une "indigestion" suite à un repas pantagruélique...

Julian ARANGUREN le 29/06/09

Non, je me trompe. Il y a bien rejet d'excrements chez les actinies, mais de cette nature ?

Et pour quoi un gonflement du corps ?

Julian ARANGUREN le 29/06/09

Un post précédent montre un phénomène assez analogue sur une autre espèce d'actinie : http://doris.ffessm.fr/forum_detail.asp?temp=0&PageCourante=7&page=Suivant&pos=251&mapageliste=8

D'autres phénomènes curieux avec des anémones et vraisemblablement par encore élucidés...

http://doris.ffessm.fr/forum_detail.asp?temp=0&PageCourante=9&page=Suivant&pos=297&mapageliste=10

Julian ARANGUREN le 28/06/09

Curieux ! Sans doute cette photo rejoindra les innombrables autres post non résolus sur les mystérieux comportements d'actinies et autres anthozoaires capturé sur pellicule par les plongeurs...

D'après ce que j'en sais, les cnidaires ne font pas d'excréments, mais rejettent directement de leur corps les rejets de leur consommation. (Avis des spécialistes bienvenus !)... Donc cela m'étonnerai que l'on puisse parler d'excrément, bien qu'une analogie est discernable... je pense aux excréments des holothuries... Notez aussi le gonflement du tronc de l'animal...

Pour l'instant, je pencherais soit à une anomalie (parasite interne..., déformation, mutations...), soit au rejet périodique d'un matériau toxique qui se serait accumulé dans le corps du cnidaire, par le biais de ces chapelets blancs...