Vincent MARAN le 27/02/24
Bonjour
Il n'y avait pas eu de question avec "cache" en 2023, il était temps de reprendre ce type de présentation !
Qu'y a-t-il évidemment sous le cache pour retenir la méduse aussi près du fond...?
Je suis certain que pour un bon nombre d'entre vous le nom du responsable n'est pas inconnu, encore faut-il y penser...
Ce jeu est permis aux "Experts", comme aux "Amateurs" !
J'attendrai environ 24 h avant d'apporter un éventuel premier commentaire.
Les règles de ce jeu se trouvent en lien iciBonnes recherches !
Bien cordialement
Vincent MARAN
Vincent MARAN le 29/02/24
Oui, pas seulement Mare Nostrum !
Frédéric DUCARME le 29/02/24
Très belle observation en effet !
Je suis rassuré de n'avoir pas eu complètement tort, mais cela m'apprendra à faire comme si la Méditerranée se limitait à la France...
Vincent MARAN le 29/02/24
N'ayant pas été témoin du déroulement de la scène, je ne peux que faire des hypothèses argumentées…
J'ai l'impression que la méduse était déjà abîmée, à voir son ombrelle. Un bon nombre de méduses qui sont proches d'une côte rocheuse sont d'ailleurs souvent en mauvaise posture !
Les mouvements de la mer l'ayant rapproché du fond, les vers en ont profité !
Christine LEHERQUIER le 29/02/24
Whaou, hyper impressionnant ! Jamais je n’aurai trouvé sans les indices de l’anélide et de la Méditerranée…
Jacques COVES le 29/02/24
Une question: les vers de feu sont-ils actifs dans la capture d'une méduse qui passait par là ou se contentent-ils de consommer une méduse moribonde ?
Vincent MARAN le 29/02/24
Bonjour
C'est trouvé !
En effet, il s'agit bien d'un gang de vers de feu qui retiennent près du fond une méduse œuf au plat pour leur repas du jour !
Pascaline a été la plus rapide, et Christine (bravo à elles) a eu raison de préciser qu'il fallait plusieurs individus pour maintenir ainsi la méduse. Toutefois, au départ au moins sans doute un premier individu a dû initier le processus ?
Visiblement, comme je le pensais, pour ceux qui connaissent la particularité de répartition du ver de feu, indiquer que la photo n'avait pas été prise dans le bassin occidental de la Méditerranée pouvait être bon indice.
Les vers de feu sont de redoutables carnassiers, leur régime alimentaire est très large....
Leur singulière répartition les amène à être très nombreux dans certaines zones du bassin oriental de la Méditerranée, ainsi qu'en Macaronésie (Canaries, Açores…). On retrouve la même répartition d'ailleurs pour le poisson-perroquet méditerranéen.
Si vous avez d'autres exemples d'espèces ayant ce type de répartition, n'hésitez pas à m'en faire part, c'est un sujet qui m'intéresse…
Un très grand merci à Olivier CLOT-FAYBESSE Rédacteur en Chef de notre revue fédérale SUBAQUA, qui m'a montré et communiqué cette photo incroyable !
Merci à tous pour votre participation, et à bientôt !
Christine LEHERQUIER le 28/02/24
Pascaline m’a devancé : j’allais proposer aussi les vers de feu souvent rencontrés en méditerranée orientale
Vincent MARAN le 28/02/24
Il s'agit bien d'annélides, mais si vous avez bien remarqué que la photo a été prise en Méditerranée, je peux vous dire qu'il ne s'agit pas de son bassin occidental… Et cela peut vous être utile à savoir...
Jacques COVES le 28/02/24
Je vais dans le sens de Pascaline, un groupe de petites sabelles ?
Vincent MARAN le 28/02/24
Un petit message, quelques heures avant les 24 heures plus ou moins contractuelles… mais je ne serai plus très disponible ce soir.
La seule réponse dans laquelle le nom du groupe a été évoqué, mais de manière négative (!) est celle de Frédéric !
Il reste à affiner pour arriver à l'espèce, mais je me dois de préciser que dans le texte qui accompagnait la photo, à propos du nom du responsable, j'aurais dû employer le pluriel, ce qui pourrait davantage vous aider...
Annie RAMPON le 28/02/24
une super bonellie vorace et affamée :) (petit délirium ;))
Frédéric Ducarme (pbm de connexion !) le 28/02/24
En milieu tropical j'aurais dit un crabe de la famille des Dorippidae, qui aiment transporter des méduses sur leur dos, mais je ne crois pas qu'il y en ait en Méditerranée (et il l'aurait sans doute saisie dans l'autre sens).
Les anémones, en particulier Anemonia viridis, sont les principaux prédateurs de méduses en fin de vie qui arrivent près des côtes, ça ferait un bon suspect mais ce serait peut-être trop simple - d'autres gros cnidaires solitaires en sont capables, notamment des corallimorphes du groupe Corynactis. Sinon je ne pense pas qu'un ver ou un vermet soient assez forts pour retenir une telle proie... Et je ne pense pas non plus que cette espèce "colle" suffisamment pour être la seule responsable de cette interaction.
Christine LEHERQUIER le 28/02/24
Ou bien une murène qui aurait tenté de manger un petit poisson réfugié sous son ombrelle et qui l’aurait accroché dans la précipitation ?
Marie-Claude SALLES le 28/02/24
Bonjour ! J'arrive bien tard, après beaucoup de bonnes propositions... Alors, une pieuvre...?
Pierre CORBRION le 27/02/24
Spontanément, j'aurais pensé à une anémone ou un crustacé, mais ça aurait été trop facile...
Je dirais, sans trop y croire, un chapon !
Christine LEHERQUIER le 27/02/24
Bonjour, si elle reste au fond peut-être qu'un individus la retiens pour essayer de la manger, elle a déjà l'ombrelle esquintée. Peut-être un crabe ?
Pascal GIRARD le 27/02/24
Cela serait amusant que ce soit les anémones d'un gros pagure :-)
David HANON le 27/02/24
Une anémone ?
Jacques COVES le 27/02/24
Un bivalve de type spondyle ou arche de Noé ?