Labre ruban à lignes bleues

Stethojulis albovittata | (Bonnaterre, 1788)

N° 3078

Mer Rouge et ouest de l’océan Indien

Clé d'identification

Phase terminale :
Taille maximale documentée 14 cm
Trois lignes turquoise parcourant le corps du museau au pédoncule caudal
Une quatrième ligne turquoise de l’arrière de l’œil à l’aplomb des premiers rayons de la dorsale
Phase initiale :
Croissant orange vif à rouge au-dessus de la base des pectorales
Bande jaune vif d’au-dessus de la commissure des lèvres à la partie inférieure de l’œil
Une à trois petites taches noires cerclées de blanc sur l’axe médian du pédoncule caudal

Noms

Autres noms communs français

Labre à bandes orange, labre ruban à raies blanches, labre ruban à lignes blanches, girelle à lignes bleues, labre à traits bleus, labre à bandes orange

Noms communs internationaux

Blue-lined wrasse, bluelined wrasse, rainbowfish, whiteline wrasse, scarletbanded ribbonfish (GB), Bloulint-lipvis (Afrique du Sud)

Synonymes du nom scientifique actuel

Labrus albovittatus Bonnaterre, 1788
Stethojulis albovittatus (Bonnaterre, 1788)
Labrus koelreuteri Walbaum, 1792

Distribution géographique

Mer Rouge et ouest de l’océan Indien

Zones DORIS : ● Indo-Pacifique, ○ [Mer Rouge]

Cette espèce se rencontre en mer Rouge et dans les zones tropicales et subtropicales de l’océan Indien.
Dans l’océan Indien, elle est présente du sultanat d’Oman au nord de l’Afrique du Sud (KwaZulu-Natal), en passant par la Somalie, le Kenya, la Tanzanie et le canal du Mozambique (les Comores et Mayotte). Vers l’est, on la trouve aux Maldives, aux Seychelles, à Madagascar et dans les Mascareignes*.
Une extension de cette distribution vers le Sri Lanka, la Thaïlande et l’Indonésie est considérée comme possible, mais elle n’est pas encore confirmée.

Biotope

Stethojulis albovittata fréquente les lagons et les platiers coralliens de 1 à 21 mètres. On peut aussi le trouver sur des fonds rocheux et dans des herbiers.

Description

Description sommaire : labre de taille petite à moyenne (max 14 cm). La phase terminale, dans des tons majoritairement gris violacé à bleu-vert, est caractérisée par trois lignes turquoise allant du museau au pédoncule* caudal, auxquelles s’ajoute une ligne turquoise plus courte derrière l’œil. La phase initiale, de couleur gris foncé, est caractérisée par une courte bande jaune vif de la commissure des lèvres à l’aplomb de l’œil et par un croissant orange à rouge au-dessus des pectorales.

Description détaillée :
Le corps est relativement fuselé et modérément comprimé latéralement. Sa hauteur (distance calculée à l’aplomb du troisième rayon dur de la dorsale) entre environ 3 fois dans la longueur standard (longueur sans la queue). Le pédoncule caudal est relativement fin (il entre environ 2,5 fois dans la hauteur du corps). La taille maximale documentée est de 14 cm.
L’espèce présentant un dichromatisme* et un dimorphisme* sexuels et étant supposée hermaphrodite* protogyne*, ses patrons de couleur dépendent du stade des individus : la phase initiale regroupe les femelles et d’éventuels mâles primaires, la phase terminale ne concerne que les mâles secondaires (dits aussi « terminaux »).

Phase terminale (mâles) : la moitié supérieure du corps (tête exclue), est généralement gris violacé. Sous la ligne médiane se trouve une bande formée par une rangée d’écailles vert-de-gris (parfois verdissant ou jaunissant) bordée par deux lignes turquoise. Sous cette bande, la partie ventrale est généralement blanche, mais le blanc peut parfois verdir ou bleuir.
Trois lignes turquoise parcourent le corps du museau au pédoncule caudal. La première dessine un V sur le museau, marque la partie supérieure des yeux et monte vers la nuque pour longer la base de la nageoire dorsale et s’arrêter sur le pédoncule caudal. La deuxième part des lèvres, longe la partie inférieure des yeux, dessine un léger arc de cercle pour passer au-dessus de la base des pectorales et longe la ligne médiane du corps pour atteindre la nageoire caudale. La troisième est divisée en trois segments : elle commence sous le menton où elle dessine un arc de cercle pour rejoindre le bord inférieur des opercules*, puis un deuxième segment rejoint la partie antérieure de la base des pectorales, et un troisième part de la partie postérieure de cette base pour rejoindre la partie inférieure du pédoncule caudal. Une quatrième ligne, plus courte, commence derrière l’œil, passe sous la ligne* latérale et s’achève à mi-distance de l’aplomb des premiers rayons de la dorsale et de la base des pectorales. Une tache jaune à ocre diffuse et de taille variable entoure parfois la base des pectorales.

La tête est relativement longue et pointue. Elle ne porte pas d’écailles. Son profil dorsal est irrégulier du fait que l’espace interorbitaire est légèrement concave. Les yeux sont de taille moyenne, l’iris* est jaune à orange. La bouche est terminale et protractile*, les lèvres sont épaisses. Sa couleur de fond peut être relativement homogène, allant d’un gris violacé à diverses nuances de vert ou de bleu plus ou moins foncés, mais le museau est souvent d’un orange plus ou moins vif ou jaunissant entre les trois lignes turquoise qui le marquent. Le menton est généralement blanc, mais il peut être orange. On observe parfois une ligne de tirets turquoise à l’intérieur du V formé sur le museau par la première des lignes qui traversent le corps.

La nageoire dorsale est continue, ses rayons mous sont plus hauts que ses rayons durs. Elle est uniformément orange à jaune sale. La nageoire anale est translucide à blanchâtre, de même que les pelviennes. La base des pectorales est jaune à ocre, le reste étant translucide. La caudale est arrondie et de couleur rose orangé à jaune sale. La ligne turquoise médiane qui marque le corps se prolonge sur la partie antérieure de ses rayons centraux.

Phase initiale (femelles et éventuels mâles primaires) : les adultes en phase initiale sont plus petits que les mâles terminaux. La moitié supérieure du corps (tête exclue) est d’un gris foncé constellé d’une multitude de petites taches blanches. Dans sa moitié inférieure, la partie visible des écailles est blanche avec une large base noire, formant ainsi un damier de losanges bicolores. La base noire des écailles est plus importante sur les deux ou trois premières rangées situées sous l’axe médian du corps, ce qui donne l’impression d’une bande sombre diffuse. Un large croissant orange vif à rouge plus ou moins complètement entouré de lignes turquoise bordées de noir est visible au-dessus de la base des pectorales. Une à trois petites taches noires cerclées de blanc se trouvent sur l’axe médian du pédoncule caudal.

Certains individus portent en outre deux lignes longitudinales blanchâtres : la première part de la partie dorsale du museau, passe au-dessus de l’œil, et se dissipe sous les derniers rayons de la dorsale ; la seconde, plus large et plus nette, prolonge la marque jaune partant d’au-dessus de la commissure des lèvres, passe sous l’œil et rejoint le pédoncule caudal en longeant l’axe médian du corps. Ces individus, généralement plus fins que les autres, sont probablement en phase intermédiaire entre le stade juvénile et la phase initiale, les lignes blanches étant un reliquat de la livrée des juvéniles qui s’estompe avec la croissance. Il en va de même d’un point noir situé sur le bout du museau qu’on peut rencontrer chez des phases initiales par ailleurs apparemment achevées.

La moitié supérieure de la tête est généralement d’un gris plus clair que le dos. Les taches blanches qui la couvrent sont aussi beaucoup plus petites, et rapetissent encore en progressant vers le museau. Une courte bande jaune vif prend naissance au-dessus de la commissure des lèvres et peut aller jusqu’à longer la partie inférieure de l’œil. Une ligne composée de points et tirets turquoise la prolonge sous l’œil et rejoint la limite postérieure de l’opercule pour se fondre dans la ligne turquoise entourant le bord supérieur du croissant orange à rouge situé au-dessus des pectorales. Sous cette ligne pointillée la moitié inférieure de la tête est le plus souvent d’un gris très clair.

Les nageoires dorsale et caudale sont généralement jaune sale à orange constellé d’une multitude de petites taches blanches. La base de l’anale porte une large bande jaune à orange, le reste étant translucide. Pectorales et pelviennes sont translucides.

En cas de stress, la couleur de la moitié supérieure du corps peut être altérée par des plaques blanchâtres plus ou moins circulaires et diffuses dans les deux phases. Ces taches peuvent se rejoindre et former des selles*.

La livrée des juvéniles est décrite dans la section consacrée à la reproduction.

Espèces ressemblantes

Les deux phases de Stethojulis albovittata peuvent être confondues avec les mêmes phases chez d’autres espèces du genre. On se contentera ici de celles qui partagent sa distribution (en incluant la possibilité reconnue d’une extension jusqu’à l’Indonésie).

Phases terminales :

  • Stethojulis bandanensis : un long croissant orange vif se trouve au-dessus des pectorales, dont la base est entourée d’une large tache jaune. La ligne qui passe au-dessus des pectorales s’arrête peu après ces nageoires. On trouve cette espèce dans l’est de l’océan Indien et dans le Pacifique, jusqu’aux îles Galápagos.
  • Stethojulis interrupta : il n’y a qu’une seule ligne turquoise médiane, qui passe par la base des pectorales. On trouve cette espèce dans l’océan Indien et dans les parties ouest et centre de l’océan Pacifique.
  • Stethojulis strigiventer : un point noir se trouve à l’extrémité supérieure de l’opercule. Il est partiellement entouré par la ligne turquoise qui traverse la partie supérieure de l’œil. Une bande orange présente sous l’axe médian des opercules se prolonge jusqu’à la base des pectorales et s’affine ensuite le long d’une ligne turquoise s’arrêtant à l’aplomb de l’anus. On trouve cette espèce dans l’océan Indien et dans les parties ouest et centre de l’océan Pacifique.
  • Stethojulis trilineata : la ligne turquoise qui longe le profil dorsal commence sur la nuque, la suivante part du museau, traverse l’œil et rejoint la moitié supérieure du pédoncule caudal ; la troisième part des lèvres, passe sous l’œil et s’arrête à l’aplomb de la première moitié des rayons durs de la dorsale ; la quatrième commence sous le menton, passe sous les pectorales et rejoint la moitié inférieure du pédoncule caudal. Elle chevauche une large zone orange allant des joues à l’arrière des pectorales. On trouve cette espèce en mer Rouge et dans les parties ouest et centre de l’océan Pacifique.

Phases initiales :

  • Stethojulis bandanensis : il semble impossible de distinguer les phases initiales de S. bandanensis et S. albovittata in situ. La confusion entre les deux espèces ne peut toutefois survenir que dans l’est de l’océan Indien et dans l’ouest du Pacifique, où se trouve S. bandanensis, à supposer que l’extension de la distribution de S. albovittata jusqu’à ces régions soit confirmée.

Les phases initiales de S. interrupta, S. strigiventer et S. trilineata ne présentent ni bande jaune sur le museau, ni croissant orange à rouge au-dessus des pectorales. De surcroît, la livrée de chacune, très différente de celle de S. albovittata, interdit toute confusion.

Alimentation

L’espèce se nourrit de petits invertébrés, majoritairement des crustacés et des mollusques.

Reproduction - Multiplication

A notre connaissance, la biologie de la reproduction n’est pas documentée chez cette espèce à la date de publication de cette fiche (mai 2022).

Toutefois, l’hermaphrodisme* protogyne* (probablement diandrique*) étant documenté chez Stethojulis balteata, S. interrupta, S. strivigenter et S. trilineata, S. albovitta est supposée partager cette stratégie de reproduction.

Les moyennes de durée de vie larvaire pour les espèces du complexe auquel S. albovittata appartient sont les suivantes (pour 10 individus étudiés dans chaque espèce) : S. balteata (42,1 jours) et S. bandanensis (26,4 jours). La différence est trop forte pour formuler une hypothèse concernant S. albovittata.

Livrée des juvéniles : la couleur dominante du corps des juvéniles est d’abord généralement brun rouge mais elle peut devenir verte, notamment dans les herbiers ou à proximité. Trois bandes verticales diffuses plus claires que la couleur de fond marquent les flancs et colorent de blanc les parties des nageoires dorsale et anale qui se trouvent dans leur prolongement. La première commence sous les premiers rayons durs de la dorsale, la deuxième sous ses premiers rayons mous, et la troisième peu avant la fin de la nageoire. Une quatrième selle* blanche est parfois visible sur le pédoncule caudal.

La partie supérieure de la tête et le haut du dos sont constellés de petits points blancs distribués sans ordre ; des lignes horizontales et parallèles de points et tirets blancs parcourent les flancs. La partie inférieure de la tête est jaune, ses deux parties étant séparées par une ligne blanche bordée de rouge. Un petit ocelle noir bordé de blanc se trouve sur le bout du museau. On observe un point noir à la base de la caudale au-dessus de l’axe médian du pédoncule caudal. La nageoire dorsale est d’un brun très clair, à l’exception des parties blanchies par les selles et de l’extrémité des rayons mous, qui est translucide. La base de la nageoire anale est brun clair, le reste étant translucide. Ces deux nageoires portent un petit ocelle bleu bordé de noir, puis de jaune et d’orange sur leurs dernières membranes. La caudale est translucide après un fin croissant blanc ornant sa base.

Passé ce stade, la couleur dominante fonce. Une bande blanchâtre part de la partie dorsale du museau, passe au-dessus des yeux et disparaît à l’aplomb des derniers rayons de la dorsale. Une ligne de points d’un blanc plus éclatant que les autres part d’au-dessus de la commissure des lèvres, passe sous l’œil et rejoint le pédoncule caudal en suivant l’axe médian horizontal du corps. Puis la ligne blanche s’élargit, la bande jaune vif au-dessus de la commissure des lèvres et le croissant orange au-dessus de la base des pectorales apparaissent. Les ocelles des nageoires dorsale et anale disparaissent un peu plus tard, marquant ainsi l’entrée dans la phase initiale. Les plus jeunes des individus en phase initiale conservent la possibilité de prendre une couleur dominante verte dans les herbiers.

Divers biologie

Stethojulis albovittata fait partie d’un complexe de trois espèces, les deux autres étant S. bandanensis (est de l’océan Indien et ouest du Pacifique) et S. balteata (Hawaï et atoll Johnston). Ce complexe est basé sur le nombre de rayons des pectorales, sur celui des branchiospines* (projections osseuses de l’arc branchial destinées à retenir des proies dans le flux d’eau qui traverse les branchies) et, pour ce qui concerne les individus en phase initiale, par la présence de deux points noirs sur l’axe médian du pédoncule caudal.

La dentition des individus appartenant au genre Stethojulis est constituée de dents incisiformes* très rapprochées, dont la taille progresse graduellement de l’arrière à l’avant des mâchoires.

S. albovittata est diurne et s’ensable la nuit pour dormir.

La dorsale comprend 9 rayons durs et 11 rayons mous, l’anale comprend 3 rayons durs et 11 rayons mous. La ligne latérale* est continue ; elle suit de près le profil du dos jusqu’à l’aplomb des derniers rayons mous de la dorsale, puis elle descend vers l’axe médian du corps pour rejoindre le pédoncule caudal. Elle comprend généralement 26 écailles.

Informations complémentaires

Les mâles terminaux ne pouvant pas vivre en aquarium, l’espèce est rarement collectée en vue du marché aquariophile.

Statuts de conservation et réglementations diverses

Le statut de Stethojulis albovittata pour l’UICN* est LC (Least Concerned, traduit par « Préoccupation mineure »), ce qui signifie que les informations recueillies sur l’espèce ne permettent pas de la classer dans les autres catégories, notamment dans les trois qui alertent sur une menace (CR : en danger critique d’extinction, EN : en danger, VU : vulnérable). Fonction de quoi elle n’est actuellement pas concernée par des mesures de protection.

Origine des noms

Origine du nom français

labre : le mot est dérivé du nom scientifique de la famille des Labridés. Il vient du latin [labrum], qui signifie lèvre, en référence aux lèvres charnues des poissons de cette famille. L’origine du mot latin se trouve dans le grec [labrax], qui signifie vorace, et qui a été donné (avec [labros]) par les Grecs anciens au bar (Dicentrarchus labrax), connu pour sa gloutonnerie. La voracité des labres peut identiquement justifier le choix du nom de leur famille.

ruban : cette précision est peut-être liée à la bande bordée par deux lignes turquoise qui va des pectorales au pédoncule caudal. Dans certaines livrées de la phase terminale, cette bande est d’une couleur différente de celles des parties dorsale et ventrale, et évoquerait ainsi un ruban. Cette hypothèse peut se soutenir du nom commun d’Aspidonte à ruban donné par Quoy et Gaimard à Aspidontus taeniatus, dont la livrée porte une longue bande noire médiane du museau à la nageoire caudale.

A lignes bleues : en référence aux lignes turquoise qu’arbore la livrée.

Origine du nom scientifique

Stethojulis : nom composé associant le mot grec [stêthos], qui signifie poitrine, et « Julis », un nom de genre créé par Cuvier en 1814 pour désigner ce qu’on appelait alors les Girelles, et qui est un synonyme de l’actuel Coris. Le genre est créé par Albert Günther (1830-1914) en 1861 dans A preliminary synopsis of the labroid genera (Annals and Magazine of Natural History, Series 3, volume 8, no 47, page 386), mais son descripteur n‘expose pas les raisons du nom qu’il a composé.
Dans sa description du genre il précise cependant : « scales rather large, those in the thoracic region as large as, or larger than, those on the side of the body” (“assez grandes écailles, celles de la région thoracique aussi grandes ou plus grandes que celles des flancs »). C’est la seule référence susceptible d’en référer à la « poitrine » d’un poisson dans les quatre lignes de la description. Il est donc probable que cette particularité des espèces réunies sous ce genre ait motivé la composition de son nom.
L’espèce-type* était Julis strigiventer, devenue Stethojulis strigiventer dans le nouveau genre. Il contient actuellement 10 espèces acceptées.

albovittata : ce nom est composé à partir des mots latins [albus], qui signifie blanc, et [vittatus], qui signifie orné de bandelettes. Son sens est donc « orné de bandelettes blanches », en référence aux trois longues lignes turquoise qui marquent le corps de ces labres. Ces lignes étaient devenues blanches sur le spécimen préservé, d’où l’emploi du mot « albus ». Le descripteur de l’espèce, le prêtre et naturaliste français Pierre Joseph Bonnaterre (vers 1752-1804), le nomme d’ailleurs « le Rayé de blanc » et précise dans sa description : « Le corps est oblong, d’un jaune sale, et marqué, dans toute sa longueur, de trois bandelettes blanches. » (Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature... Ichthyologie, pages 108-109). Le nom scientifique choisi par Bonnaterre était Labrus albo-vittatus.
Cette description faite en 1788 se basait sur la description d’un spécimen non nommé, faite en 1764 par le naturaliste allemand Joseph Théophile Koelreuter (1733-1806) dans Descriptionis piscium rariorum e museo petropolitano exceptorum continuatio. Novi Commentarii Academiae Scientiarum Imperialis Petropolitanae (v. 9, p 453-463).
L’origine géographique de ce spécimen est inconnue.

Classification

Numéro d'entrée WoRMS : 219058

Termes scientifiques Termes en français Descriptif
Embranchement Chordata Chordés Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux : tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés : les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés.
Sous-embranchement Vertebrata Vertébrés Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux.
Classe Actinopteri
Famille Labridae Labridés Lèvres épaisses.
Genre Stethojulis
Espèce albovittata

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